Mardi
15 juillet, nous enfourchons nos vélos pour nous rendre à Corbigny pour visiter
la ville et faire quelques courses.
En fin d’après-midi, nous rentrons au
bateau avant de faire un saut chez Marine Diesel, la caverne d’Ali Baba pour
les pièces mécaniques…
Toutes bien rangées dans leurs boîtes. Pour nos vieux
Tornycroft, c’est le rêve ! Aujourd’hui, Ted a troqué son beau tablier de
la veille (il était au barbecue pour cuire la viande lors de la fête de
Chitry), pour une tenue de mécanicien.
Nous revenons trop tard au bateau pour
aller plus loin. La navigation ce sera pour demain.
Mercredi, nous quittons Chitry-les-Mines avec un superbe ciel bleu et une température
agréable. Nous faisons une courte halte à Marigny pour faire le plein d’eau. A
Chitry-les-Mines, les nouveaux borniers sont installés mais ne sont pas encore
raccordés. C’est chose faite depuis samedi, après avoir tapé un grand coup sur
la table chez VNF !!!
Nous croisons le Colibri, l’autre bateau de la
flottille des Editions du Breil, qui lui est à quai. La navigation est superbe,
le canal du Nivernais est un canal magnifique. Le décor est très agréable et
les paysages très changeants.
Après la pause de midi, nous continuons notre
navigation avec un bateau de location qui navigue à 5,8 km/h… C’est certain
qu’à cette vitesse là, il n’abîme pas les berges !
Nous croisons un
troupeau de vaches en goguette qui longe le canal. Elles viendront nous voir à
l’écluse.
Par ici, les éclusiers se sont amusés avec les plaques d’écluses…
Elles sont magnifiquement décorées. Nous trouvons une petite place à l’ombre à
Tannay. Nous y amarrons Océan-Manor avant de débarquer les vélos pour monter
jusqu’à Tannay.
La côte est raide mais le paysage magnifique. Une petite visite
à la cave Tannaisienne ravira nos yeux et nos papilles.
Le retour au bateau se
fera beaucoup plus rapidement que l’aller.
Jeudi
matin, nous embarquons Ted pour quelques jours.
Nous naviguons avec un joli
petit bateau hollandais.
Le décor change encore.
Un joli lavoir jouxte le canal
à Villiers.
Nous passons la halte en plein soleil pour nous amarrer à l’ombre
et allumer le barbecue.
L’après midi, la navigation tranquille continue.
Nous
croisons un train de bois qui descend à Clamecy pour la fête de flottage.
A
l’écluse 45 d’Armes, Ted rencontre une connaissance, un ancien restaurateur de
Chevroches.
La navigation continue, nous passons le port de Chevroches,
superbes installations qui n’ont jamais été utilisées.
Quel gâchis ! Nous
arrivons à Clamecy. Il fait chaud.
Nous amarrons Océan-Manor à l’ombre, le
temps de faire quelques courses puis nous repartons pour un coin plus
tranquille.
Ted aide pour la manœuvre du pont tournant. Un petit passage sur
l’Yonne avant de reprendre le canal.
Nous passons devant l’écluse 48 qui est
désaffectée et inopérante, elle est remplie de terre ! Un peu plus loin,
le canal croise de nouveau le cours de l’Yonne mais perpendiculairement.
Les
treuils, qui servaient à maintenir les péniches en cas d’eaux fortes, sont
toujours présents sur la berge. Nous passons une jolie ferme fortifiée avant de
s’amarrer pour la nuit en pleine nature.
Vendredi,
le ciel est bleu et la chaleur est là dès le lever du soleil… Une chaude
journée en perspective.
Pour la première écluse, nous devons patienter, il y a
une péniche hôtel, la Luciole, qui est montante.
Un peu plus loin, à Lucy sur
Yonne, nous croisons le Randle, le bateau de Tim, un autre ami de Ted. Nous
sommes dans son quartier, il connaît plein de monde. Un petit arrêt à couple le
temps de saluer le capitaine et nous repartons.
Le château de Faulin se profile
au loin ainsi que l’écluse de Lucy. L’éclusier l’orne de drapeaux lors de notre
arrivée.
Nous trouvons une petite place à l’ombre pour déjeuner, la seule sur
tout le bief.
Tout le long du canal nous trouvons de jolies bornes
kilométriques. Nous passons l’écluse de La Place tenue par une jeune éclusière
qui l’a magnifiquement fleurie.
C’est vraiment un plaisir de naviguer sur le
Canal du Nivernais. Il n’a rien à envier au Canal du Midi, bien au contraire,
il mériterait d’être plus connu !
Nous passons Merry sur Yonne avant
d’arriver au pied des falaises du Saussois.
Encore un site époustouflant.
En face, les vaches se baignent et se
nourrissent de nénuphars.
Nous passons Mailly le Château et sa halte prisée et
en plein soleil pour s’amarrer pour la nuit en amont de l’écluse de Parc, à
l’ombre.
Quelques écrevisses nous narguent. La pêche ne sera pas miraculeuse.
Samedi,
le temps est un peu plus couvert. Il fait très chaud.
Nous passons l’écluse de
Mailly la Ville et sa Lorelei qui trône sur le musoir.
A l’écluse des Dames,
Ted découvre que sur les côtés des bornes kilométriques du canal, est inscrite
la distance avec la grande ville suivante vers l’amont et vers l’aval.
De jolis
papillons profitent des superbes bouquets de fleurs.
A la sortie de l’écluse,
un ancien pont levis qui n’a pas lieu de se lever pour le passage des bateaux.
Nous faisons une petite expédition sur l’embranchement de Vermenton.
Après un
petit tour en ville où tout est fermé, nous repartons pour trouver un coin
tranquille et à l’ombre.
C’est chose faite quelques km plus loin, non loin d’un
superbe bosquet de mûres. Le dessert est rapidement cueilli.
Le restant sera
cuit en confiture.
Un petit tour au village de Cravant nous permet de repérer
la boulangerie pour les croissants de demain matin et de visiter l’ancienne
cité qui a garder plusieurs traces d’un passé glorieux.
Dimanche,
le ciel est plutôt gris, nous avons essuyé un gros orage cette nuit. Le paysage
change encore et nous naviguons régulièrement sur l’Yonne. Les premières vignes
apparaissent, ici c’est l’Irancy.
Nous passons Bailly ses caves et son joli
barrage. Nous éclusons avec le Jazz, un très beau bateau.
A l’écluse 76, une
pendule pend encore sur la maison éclusière.
En aval de cette écluse, nous
longeons l’Yonne mais nous la surplombons dans un petit canalet. Nous nous
rapprochons rapidement d’Auxerre.
Voici déjà l’écluse 81 de Batardeaux, la
dernière du canal du Nivernais, dernière écluse manuelle avant longtemps.
Malgré le temps gris, l’arrivée à Auxerre est toujours aussi magique. L’accueil
au port n’est pas vraiment super… Malgré 2 personnes à la capitainerie, c’est
lorsque l’on éteint la mécanique que l’on vient nous dire de bouger ! On a
vu beaucoup mieux comme accueil. Nous finirons à couple d’un bateau de location
à 12 € la nuit sans service !
Nous partons visiter la ville mais une bonne
grosse averse limitera nos ardeurs. Nous trouvons refuge dans la cathédrale St
Etienne avant de profiter d’une trop courte accalmie pour revenir au bateau,
trempé de la tête aux pieds.
Nous retrouvons Christel et Jean Louis du Cricri
d’Amour, qui ont eux aussi, subi
l’averse. Une soirée à 5 à refaire le monde !...
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mise en ligne sur le Canal du Nivernais,
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