Non, non, Océan-Manor n'est pas coulé!...
Il navigue toujours et a mis cap au sud.
Toujours un lien pour accéder aux albums photos de la navigation :
Pour l'Yonne, la Seine, l'Oise et l'Aisne :
Pour la suite de l'Aisne à la Belgique et la Belgique :
Beaucoup
de passage à bord d’Océan-Manor et des journées de navigations qui se
succèdent… Peu ou pas de journées de repos pour l’équipage et c’est le blog qui
en pâtit le premier. Nous sommes désolés de ne pas vous avoir donné plus de
nouvelles. À vous tous qui nous suivez, voici un petit résumé de ce qui s’est
passé à bord ces dernières semaines.
Vendredi
9 août, un rayon de soleil montre son nez timidement. Nous quittons Paris et le
port de l’Arsenal de bonne heure.
Nous continuons notre descente de la Seine jusqu’à Conflans Ste
Honorine.
Nous nous amarrons à Andrésy.
Samedi,
une pause mécanique pour vidange graissage et rangement.
Dimanche,
nous entamons la remontée de l’Oise.
Nous ne traînons pas en route.
Nous croisons
quelques bateaux de commerce mais très peu de plaisanciers.
Lundi,
nous terminons notre remontée de l’Oise.
Après une halte en sauvage à Pont Ste
Maxence pour déjeuner et une halte carburant chez Guerdin à Compiègne, nous
embouquons l’Aisne.
C’est le
pays de
Jean-Marie.
Malgré l’heure tardive de notre amarrage, Maria (sa tante) et
Isabelle (sa cousine) viennent nous saluer à bord d’Océan-Manor.
Mardi,
c’est une navigation tranquille.
Nous embarquons Nicole et Michel pour une
belle navigation.
L’automatisation des écluses n’est pas toujours fiable. A 3
reprises, nous devons faire appel à un agent VNF.
Nous croisons quelques
péniches avalantes. C’est qu’il y a du trafic commercial par ici. Nous finirons
la journée à Fontenoy.
Ingrid et Benoit, de retour du Sud viennent nous saluer
avant de continuer leur route vers
la Belgique. Agnès
et Annick se joignent également à nous pour l’apéritif.
Mercredi,
nous continuons notre navigation sur l’Aisne, c’est une belle rivière sinueuse
et sauvage.
Amarrage à Soissons pour déjeuner où le port de plaisance à cédé la
place à « Soissons plage » et ses engins de plaisances. Vu l’accueil
des plaisanciers, nous continuons notre navigation.
Nous croisons encore
quelques commerces. Nous arrivons à Bourg et Comin en fin de journée.
Nous
bifurquons à gauche vers Chauny.
Nous nous amarrons en sauvage pour plus de
tranquillité.
Jeudi,
le temps se gâte et la fraîcheur est là. Nous remontons le canal de l’Aisne à
l’Oise.
Ce sont de grandes écluses montantes mais elles sont très douces.
Nous
passons le tunnel dans le bief de partage avant de nous amarrer pour déjeuner.
La descente est cool.
Toutes les écluses sont prêtes pour nous.
Doris et
Fabrice embarquent avec Solange et Jean. Lucette et Gérard viennent nous
rejoindre pour une courte navigation et un super repas.
Vendredi,
quelques courses. A Pinon, le supermarché est à côté de la halte et nous en
profitons.
Nous reprenons la navigation l’après midi et notre descente jusqu’à
Chauny.
Le temps se couvre.
Samedi,
c’est le canal de Saint Quentin que nous embouquons cette fois.
3 jours pour
arriver à Cambrai. Nous embarquons Laurette et Suzette, 2 sœurs qui ont envie
de décompresser.
La matinée du dimanche est pluvieuse, pas super pour la
navigation qui nous mène, en fin de journée au tunnel de Riqueval, célèbre pour
son toueur encore en activité.
Son passage est prévu pour lundi matin.
En attendant, une petite visite au musée qui est installé dans un ancien toueur mis à sec.
7h30
départ de la rame. 9h15 nous sortons de l’autre côté.
C’est maintenant la
descente vers Cambrai. Le soleil est de retour.
A la première écluse nous
recevons une zappette par l’intermédiaire d’une boîte aux lettres. Elle nous
permettra de passer les écluses suivantes.
Pas de panne et toutes les écluses
sont prêtes pour nous.
C’est super.
En fin d’après midi, nous sommes à Cambrai.
Mardi,
après une halte laverie, nous repartons.
C’est l’Escaut que nous empruntons
pour la suite de la navigation.
Mercredi
et jeudi, grosses journées de navigation sur la liaison à grand gabarit entre
l’Escaut et Dunkerque.
Mais nous n’irons pas jusque là. C’est une navigation
monotone qui n’est pas très agréable.
A Aire sur
la Lys, nous virons à droite sur
la Lys en direction de Delémont.
Vendredi,
la navigation est tout de suite bien plus agréable.
Après une nuit très
sympathique à Saint Venant, nous suivons la rivière où vivent une multitude d’oiseaux.
Nous observons plus particulièrement les petits plongeurs qui sont en fait,
après recherche, des grèbes castagneux. Ils sont tellement rapides qu’ils sont
quasiment impossibles à photographier.
A Delémont, nous remontons
la Deûle jusqu’à Marquette.
Samedi,
nous nous levons avec la pluie. Il tombe des cordes pour notre passage sur le
canal de Roubaix.
Une journée épique avec 2 éclusiers forts gentils et aimables
mais peu compétants ! 6h00 de navigation pour
14 km et 8 écluses !
L’organisation et la rapidité sont des notions inconnues… Nous gardons le
sourire, il faut rester zen !
Dimanche,
après une nuit au « Nouveau Monde » à Roubaix, nous reprenons notre
lente progression.
Nous arrivons à l’écluse de Leers Nord en Belgique en fin de
matinée. Il y a du monde à la terrasse de la Guinguette malgré le
temps maussade. Il fait bien gris mais
il ne pleut plus.
Nous repartons l’après midi pour le canal de l’Espierre,
magnifique canal qui n’a rien perdu de sa splendeur d’antan.
Les ponts manuels
ont été repeints et motorisés discrètement, que du bonheur.
Au bout du canal,
nous virons à droite sur l’Escaut en direction de Tournai.
A l'écluse de Kain, nous embarquons
Ingrid, Benoit, Louise et Coralie mais aussi Anne et ses filles pour une escapade dans la ville.
Plaisir et
joie garantis. Nous embarquons au passage Tiffany qui est sur les quais et nous
regarde passer. Encore une journée bien remplie.
Lundi,
c’est Thomas qui embarque à bord d’Océan-Manor.
Il passe lui aussi sous le pont
des trous avant de remonter vers Péronnes où nous bifurquons à gauche sur le canal Nimy-Blaton vers Péruwelz.
Nous
retrouvons
La Kim Anh qui
arrive de Cambrai.
Mardi,
longue ligne droite vers le grand large de Mons puis le canal du Centre.
Nous
arrivons à l’ascenseur de Strepy-Thieu. 27 minutes pour monter de
73 mètres.
Une superbe
prouesse technique qui est destinée à des bateaux de 1350 tonnes. Océan-Manor
est tout petit dans le bac.
Nous nous amarrons en altitude pour passer la nuit.
Mercredi,
nous reprenons l’ascenseur en sens inverse.
Nous partons pour la boucle des
ascenseurs historiques. Après avoir longuement parlementé, nous pourrons malgré
tout faire la boucle.
Thomas est fier à la barre d’Océan-Manor. Il y a pas mal
d’attente et nous devrons passer les ascenseurs 2 et 3 avec le bateau à
passagers.
C’est plutôt chaud, serré.
Nous
débarquons Thomas qui serait encore bien resté quelques jours de plus.
Nous
faisons escale pour la nuit à la cantine des italiens.
Jeudi,
nous passons le dernier ascenseur historique avant de redescendre un fois de
plus le nouvel ascenseur.
Nous repartons vers Péruwelz pour embarquer Coralie.
Vendredi,
Océan-Manor met maintenant le cap au sud. Il est grand temps si nous voulons
être de retour à Castelsarrasin pour l’hiver.
