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jeudi 6 octobre 2016

Océan-Manor en navigation sur la Sambre.




Mardi 27 septembre, une petite brume légère flotte au ras de l’eau mais le ciel est bleu. 
 
Encore une petite navigation sur la Meuse aujourd’hui pour rejoindre Namur. Il y a encore beaucoup de trafic commercial. Nous éclusons avec 2 péniches à l’écluse de Seilles. Le passage du défilé de Marche les Dames est magnifique sous le soleil. 




Puis déjà le viaduc de Beez se profile devant nous. En dessous se trouve le chantier naval Meuse et Sambre d’où sortent les nouveaux bateaux de Croisieurope. 


Et voilà devant nous l’écluse de Grands Malades, la dernière de la Meuse, nous arrivons à Namur. 



Nous retournons nous amarrer au port de Jambes pour la nuit. Comme il n’est pas trop tard, nous en profitons pour monter en haut de la citadelle, vue imprenable sur les environs.



Mercredi, c’est avec un ciel nuageux que nous quittons la Meuse pour embouquer la Sambre au Grognon. 


La traversée de Namur est agréable avec ses belles façades. 


Nous arrivons rapidement à notre première écluse, celle de Salzinnes. 

Elle est prête, le feu passe au vert. Nous continuons notre remontée tranquille. 


Ici la navigation est un peu monotone, la Sambre est canalisée et les décors ne sont pas super. 


Il y a pas mal de poubelles de bouteilles, … qui flottent. 
Nous croisons quelques commerces. Ils sont un peu gros par rapport à la taille de la Sambre. 


Mieux vaut écouter le canal VHF 10 pour les entendre arriver, ils s’annoncent, surtout dans les zone sinueuses. Nous nous arrêtons pour la nuit sur le petit quai d’Auvelais.
Jeudi, le ciel est gris et le temps venteux. Nous traînons avant de démarrer. Le passage des commerces est incessant. Il faut se glisser dans le flot. 



Nous éclusons seuls mais à partir de l’écluse 11, nous sommes avec une péniche en flèche. 



Nous traversons des zones industrielles en friche et d’autres encore bien actives. 


La poussière est bien présente. Nous passons devant le chantier de Pont de Loup, qui est bien rempli. 


Nous traversons Charleroi puis Marcinelle. La zone est moins lugubre qu’auparavant mais reste encore fortement marquée par la présence des hauts-fourneaux qui jouxtaient la Sambre. 



Nous continuons sur la Sambre vers Marchienne. Il est trop tard pour aller plus loin.


Vendredi, Le temps est gris et la pluie menace. Nous passons l’écluse de Monceau, la dernière grande de la Sambre avant de retrouver la petite écluse de Landelies qui elle, est encore manuelle. 




Nous arrivons au port de Landelies où nous trouvons une petite place à couple. Vu le temps, nous n’irons pas plus loin aujourd‘hui.

Samedi, le ciel est encore bien gris. Nous quittons Landelies après avoir téléphoné à l’éclusier pour le prévenir de notre arrivée. L’écluse est prête. Plus nous avançons, plus le ciel se dégage. 


La vallée de la Sambre prend ses couleurs d’automne et ses méandres sont superbes. Nous passons Thuin, la cité de la batellerie, pour faire une halte à Lobbes pour déjeuner. 





Nous continuons notre navigation l’après midi. Les éclusiers sont accueillants, prévenus de notre arrivée, ils préparent les sas pour nous. Les écluses étant manuelles, Jean Marie n’hésite pas à donner le coup de main pour la fermeture des portes. 




Nous passons Labuissière où un pont levis traverse l’écluse. Un peu plus loin, c’est Merbes-le-Château que l’on traverse. 



La Sambre est magnifique. A l’écluse de Solre-sur-Sambre, nous demandons à l’éclusier comment cela fonctionne de l’autre côté de la frontière. Après renseignement pris auprès de son collègue, l’éclusier téléphone à VNF. 



La réponse est claire : Pas d’éclusage avant lundi matin, il faut en plus donner l’heure exacte de notre arrivée à l’écluse. Rendez-vous est donc pris pour le lundi matin 9h30. Quelle différence entre les 2 pays ! Nous continuons jusqu’au port d’Erquelinnes pour y passer le week-end.

Lundi, c’est avec un beau ciel bleu mais un vent frais que nous quittons Erquelinnes. Nous continuons la remontée de la Sambre. 



Ici les pêcheurs, lèvent leurs lignes lors de votre passage et vous saluent. Le décor est toujours aussi agréable. Nous arrivons à l’écluse de Marpent, elle est prête pour nous, mais pas d’éclusier… Juste un parlophone. Nous appelons : « Pas besoin de télécommande pour naviguer, je vous suis par caméra et radio commande ». 



Nous continuons notre navigation toujours aussi agréable. 





Les écluses sont bien entretenues et fleuries mais désertes. En amont de l’écluse de Maubeuge nous découvrons la halte, un peu tordue. 



Tous les plaisanciers que nous avons croisés nous ont fortement déconseillé de nous y arrêter. Nous continuons donc jusqu’à Hautmont où nous découvrons un magnifique port. 


Le capitaine nous explique tous les projets en cours dont un port à sec sous un hangar de 18000 m2. 


Ici, tout le monde croit fermement à la réouverture de la Sambre et la réfection du pont de Vadancourt. La Sambre est sinistrée depuis sa fermeture en mars 2006. C’est un scandale de ne pas avoir remis ce pont rapidement en état pour rouvrir cette voie rapidement à la navigation. C’est une magnifique rivière où les haltes sont nombreuses et agréables. Qu’attend donc VNF pour agir ? Vu qu’actuellement la Sambre française est un cul de sac, la vignette devrait être supprimée pour cette zone. Les plaisanciers y reviendraient pour une courte escapade, ce qui aurait l’avantage de faire fonctionner les ouvrages pour les maintenir en état.
Mardi, nous quittons Hautmont avec un ciel mitigé. 


Le petit vent frais est toujours là. Il est 9h30 lorsque nous nous présentons à l’écluse, timing VNF oblige. Ce n’est pas comme en Belgique où il suffit de téléphoner ¼ d’heure avant de vouloir passer l’écluse. L’éclusage se fait toujours par le PC. Nous croisons 2 agents VNF mais ils sont juste là pour l’entretien. De ce côté là, rien à dire, les écluses sont impeccables et fleuries. 



Nous nous amarrons sur le quai de Jeumont pour déjeuner. Les gens ne doivent pas avoir l’habitude de voir des bateaux, ils font un détour pour venir nous voir. « Avant, il y avait beaucoup de bateaux, même des péniches mais maintenant, c’est plutôt mort. C’est bien d’avoir un bateau qui passe. Il devrait y en avoir plus. » Les autochtones sont heureux. 





Avant de repartir, un petit coup de téléphone à l’écluse 1 pour dire que nous arrivons. 
 
La navigation est tranquille, nous avons la Sambre pour nous. 






Nous faisons halte à Thuin.
Mercredi, c’est avec un beau ciel bleu que nous nous levons. Nous profitons de la matinée pour explorer la ville de Thuin et toutes ses richesses. Nous commençons la visite par le beffroi, puis les jardins suspendus avant de terminer par le quartier des mariniers dans la ville basse. 





Pour le musée de la batellerie, ce n’est que le week-end et sur rendez-vous. 



La saison touristique est finie. 11h45, nous sommes de retour au bateau. Il est un peu tôt pour déjeuner. Nous téléphonons à l’éclusier pour savoir si nous pouvons passer l’écluse même si l’heure du midi approche. Pas de problème, pour une fois qu’il y a un bateau qui passe, nous n’allons pas faire les difficile, nous le prenons lorsqu’il est là. 




Nous naviguons donc entre 12h00 et 13h30 avec des éclusiers qui sont heureux de nous voir passer. C’est un bonheur. Que demander de plus. Nous faisons escale à Aulne, juste au pied de l’abbaye. Nous n’avons pas de chance pour les visites. 




Depuis le mois d’octobre, elles ne se font plus que le week-end. Nous faisons malgré tout le tour du site à pieds avant d’aller voir la brasserie qui elle, est ouverte. 



Nous y trouverons aussi de délicieux fromages de la région.
Jeudi, nous quittons Aulne avec un beau soleil mais il ne fait pas très chaud. La descente est tranquille. Les éclusiers toujours aussi souriants. 



Nous passons notre dernière écluse manuelle. Nous croisons une péniche de plaisance montante avant de passer devant les carrières de Landelies. 



Nous retrouvons le grand gabarit des écluses. Nous retraversons Marchienne avant de bifurquer à gauche sur l’ABC, canal Anvers Bruxelles Charleroi. 



La navigation y est un peu monotone. Nous suivons une péniche qui n’est pas très rapide mais nous n’avons pas le choix. 



Les écluses sont trop rapprochées pour que nous puissions la doubler et écluser seul. Fin de journée à Seneffe au port de plaisance où nous sommes bien reçus.

Pour voir toutes les photos sur la Sambre suivez le lien ci-dessous :
https://goo.gl/photos/4JjkyrES7bcvCTws6