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Samedi
3 août, le ciel est bien chargé. Nous avons eu droit à un gros orage cette
nuit. De bonne heure, nous partons à pieds à la découverte de Joigny.
En fin de matinée, nous reprenons le fil de l’eau pour se trouver un petit coin à l’ombre pour un déjeuner en terrasse. Que du bonheur. Nous repartons pour une navigation calme et reposante. Il n’y a plus d’algues ni de branche à éviter et l’on peu flâner un peu plus, l’Yonne est très large. On peut y faire quelques écarts sans risque.
Nous passons nos premières écluses à bajoyers inclinés. Elles sont pratiques malgré tout, il y a des petits pontons flottant pour la plaisance, ce qui facilite beaucoup l’éclusage.
Nous traînons légèrement, il est déjà 18h15. Nous n’arriverons pas à Sens, il nous reste une écluse à passer et elle ferme à 18h00. Nous cherchons donc un petit coin sympathique et accueillant pour poser le bateau en sauvage.
L’amarrage est un peu compliqué mais très agréable. La passerelle est obligatoire pour débarquer mais le coin super.
Dimanche,
nous avons droit à la fraîcheur mais aussi au soleil. Le réveil se fait au
chant des oiseaux, quel plaisir. Nous reprenons notre navigation vers le nord.
Nous passons Sens sans nous y attarder. Les écluses sont en général prêtes pour
nous. Il n’y a pas trop d’attente. Vu la chaleur, nous sommes contents de
naviguer pour avoir un peu d’air. Nous cherchons un coin à l’ombre pour déjeuner. La navigation est toujours aussi plaisante mais si les écluses à bajoyers inclinés n’ont pas toutes un ponton. L’éclusage est alors un petit peu plus sportif.
Pendant la bassinée, il faut écarter le bateau de la berge et avec le mouvement de l’eau, il a plutôt tendance à s’y coller ! Nous terminons notre navigation sur le ponton de Montereau.
C’est
Lundi,
ciel clair e petit déjeuner en terrasse. Nous en avons fini avec l’Yonne, c’est
sur la Seine
que vogue Océan-Manor. Paris approche ! Nous retrouvons du trafic
commercial. La première écluse que l’on passe, c’est Varennes.
Nous suivons une
péniche. Puis c’est celle de Champagne qui est prête pour nous ; Super.
Nous croisons encore quelques commerces montants.
Une petite escapade derrière l’île des Barbiers nous mène à un tout petit quai ombragé, un coin idéal pour déjeuner. Après cette halte très sympathique, nous reprenons la navigation en nous insérant dans le trafic commercial.
C’est qu’il y en a des péniches par ici. Nous attendons un peu aux écluses, les péniches continuent de s’annoncer.
A l’écluse de Vives Eaux, Océan-Manor et
Il y a déjà une péniche. Claude et Marie Claude du bateau « Ondine » viennent nous saluer. Ils habitent à portée de gaffe de l’écluse. Dîner tous ensemble sur le quai. Les péniches continuent d’arriver. Le quai est plein pour la nuit. L n’est plus possible d’y mettre le moindre bateau.
Mardi,
le réveil se fait de bonne heure au son d’un moteur diesel. La péniche devant
nous décroche à 7h00. Nous valsons un peu avec ses remous. Claude vient nous
livrer les croissants et le pain. Merci le boulanger du jour ! Tout le
monde est réveillé.
Nous démarrons nous aussi les moteurs et reprenons le fil de
Nous trouvons un ancien petit quai de club de voile pour nous amarrer presque à l’ombre. Nous repartons sans tarder. Nous voulons être à Paris en fin de journée. A l’écluse d’Ablon, nous devons attendre. 3 bateaux de commerce arrivent, nous nous préparons à entrer dans l’écluse, une plaisance hollandaise nous brûle la priorité.
Nous ne pouvons pas entrer, il n’y a plus de place. Nous attendons. Franz ne se gène pas pour aller dire ce qu’il pense au hollandais qui s’avère être un français de Créteil ! Nous repartons, l’éclusier à fait fissa et nous éclusons à deux, Océan-Manor et
Nous arrivons doucement à Paris.
Chinagora se profile au loin. A ses pieds,
Nous faisons une petite halte au pont Sully, l’alternat est rouge pour nous. Une fois le feu vert, nous traversons Paris et ses plages.
Nous descendons jusqu’à la statue de
Il y a du trafic, les bateaux mouches déboulent de partout à des vitesses incroyables. Nous remontons jusqu’au port de l’Arsenal en passant par le bras de
Mercredi,
pluie, pluie et encore pluie. Nous partons malgré tout pour le bassin de la Vilette.
Nous passons le tunnel sous Bastille avant de monter les 4 doubles écluses qui nous mènent en haut de Paris.
Nous croisons une péniche de commerce, ce qui n’est pas très courant. Nous ne passons pas le pont de
Il fait sec mais pas bien chaud. Nous reviendrons une prochaine fois sur ce magnifique site pour visiter tout ce qu’il y a à voir. Une fin d’après midi ne suffit pas.
Nous retournons à bord d’Océan-Manor. La descente vers Bastille est programmée à 17h00. Le temps de boire un café, nous larguons les amarres. Nous déposons Gilberte et Franz au port. La croisière se termine pour eux deux. Océan-Manor repart pour un Paris By Night.
La descente est très calme, les bateaux mouches n’ont pas encore décollé pour leur virée du soir.
Lorsque nous passons le bras de Grenelle, la tour Eiffel s’illumine ainsi que tous les ponts…
C’est magnifique, Paris se pare de milliers de lumières. Le ciel lui aussi se dégage enfin. Que de belles images à garder en tête.
Le retour au port se fait tout en douceur. Une bien agréable promenade nocturne.
Jeudi,
le soleil est de retour.
Nous profitons des dernières heures parisiennes pour
aller visiter Notre Dame. Un petit tour de l’île de
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