Le canal du Midi sans platanes...

Vendredi 23 mai, aujourd’hui, c’est la fête des voisins autour du port de Castelnaudary. Océan-Manor s’est pavoisé pour la circonstance. Malgré un temps mitigé, le monde est au rendez-vous.

La musique s’installe après une bonne averse. Quelques habitants se mêlent au monde fluvial. Un chanteur anime le port pendant que la cave offre un verre à tous les participants. Pour ceux qui ont envie d’une petite balade sur l’eau, le Saint Roch vous fait faire le tour du grand Bassin. Le temps se maintient.

Nous nous rassemblons tous sous le chapiteau pour dîner. Nous passons une très agréable soirée en compagnie d’un duo énergique qui anime ce repas joyeux.

Samedi, le temps s’est remis au beau malgré quelques gros cumulus encore présent. La nouvelle pompe arrive de bonne heure avec un livreur. Le Nous la remontons. Mise en route du moteur, pour essai. Après 10 minutes, l’eau se remet à pisser ! La poisse. Après une autopsie plus approfondie, on se rend compte qu’elle n’est pas bien positionnée et qu’elle fuit au niveau du plan de joint. C’est une pompe indienne et les trous sont légèrement désaxés. Démontage, un peu de joint bleu et remontage. Super, ça fonctionne.

Nous déjeunons en terrasse toujours à Castelnaudary avec Elisabeth, notre nouveau matelot avant de quitter Castelnaudary pour de bon.

Nous éclusons avec un bateau de location avec un équipage très agréable qui en plus navigue bien… Hé oui, cela existe.

Par contre, nous n’avançons pas très vite, nous suivons la péniche hôtel « Fandango » qui n’est pas très rapide.

Vu la courte longueur des biefs, il est impossible de la doubler.

Nous profitons de notre navigation. Il fait bon, sans faire trop chaud, nous profitons encore de l’ombre des platanes. Il n’y a pas eu de grande zone d’abattage. Nous nous arrêtons pour la nuit à la jolie halte de Villepinte.

Dimanche, le ciel est voilé. Quelques gros cumulus montrent leur nez ça et là. Nous naviguons avec une pénichette de propriétaire.

Régulièrement, nous observons sur la berge de drôles de fleurs avec une langue… Peut-être une orchidée ? Nous ne la trouvons pas dans notre guide des fleurs.

Nous croisons quelques bateaux de location montants.

Les zones du canal où les platanes ont été abattus nous permettent de découvrir les alentours du canal que l’on ne pouvait voir avant, ce qui n’est pas désagréable. Le décor est moins joli mais c’est surtout du au manque de végétation là où la terre a été retournée pour enlever les racines.

Nous amarrons Océan-Manor en amont de l’écluse de Lalande pour déjeuner.

Une fleur étrange attire à nouveau notre regard non loin d’orchidées abeille. Il y a du trafic de bateaux de location, tous plus rapide les uns que les autres. Nous décidons de rester là pour le reste de la journée. Le ciel se fait menaçant et ce n’est pas agréable de naviguer sous la pluie.

Lundi, le temps est gris et pluvieux. Nous faisons la grasse matinée en attendant le retour d’un temps sec.

Le Fandango arrive. Nous allons le voir écluser.

Le ciel se lève mais nous attendons encore un peu avant de partir pour ne pas nous traîner derrière la péniche. Nous démarrons en fin d’après midi avec un soleil timide.

Les bateaux de locations sont tous passés. Nous arrivons à Carcassonne, il y a déjà beaucoup de bateau amarrés.

Nous croisons le Maria-Luise mais il n’y a personne à bord. Vu les tarifs  pratiqués par le port de Carcassonne (27€ pour une nuit pour Océan-Manor !), nous zappons le port pour aller nous amarrer un peu plus loin, loin de la ville et du bruit.

Nous passons les écluses de Fresquel avec une pénichette conduite très sagement par un couple de suisses. Nous trouvons un amarrage très agréable en amont de l’écluse de L’Evêque, sous des platanes encore bien en vie.

Océan-Manor y passera la nuit. Nous découvrons encore une plante originale, sans chlorophylle mais très présente dans les sous-bois et sur les berges.

Mardi, ciel bleu et vent. Nous laissons passer le gros du flot des bateaux de location. Il vaut mieux ne pas être pressé pour parcourir le canal du midi si l’on ne veut pas se fritter avec les bateaux de location.

Lorsqu’il y a trop de monde on s’amarre.

Les zones sans platanes sont de plus en plus nombreuses en s’approchant de Trèbes et malgré tous les arbres abattus, il y a encore des arbres morts le long de l’eau.

Nous redépassons le Fandango qui est amarré un peu avant Trèbes avant de nous amarrer au centre ville devant les restaurants.

Il y a de la place. Océan-Manor ne doit pas attendre pour faire le plein d’eau. Vu le passage, une fois le plein fait, nous allons nous amarrer un peu plus loin. Les vélos sont débarqués, il faut remplir le frigo avant de poursuivre notre chemin. Les courses faites, nous approchons Océan-Manor de la triple écluse de Trèbes, il y a déjà du monde qui attend. Nous ne passerons plus aujourd’hui. Nous avançons régulièrement le bateau à la main pour garder notre ordre de passage.

Mercredi, ciel bleu et chaleur dès le matin, une belle journée en perspective. Nous passons les premiers les écluses de Trèbes avec 2 autres bateaux.

Une fois passées, nous naviguons sans nous presser.

Les zones sans platanes nous permettent de découvrir les abords du canal. Montagnes, vignes, habitations, … Le décor est totalement changé mais il reste tout à fait agréable.

Localement, la voûte de platanes reste malgré tout bien visible et bien agréable. Pour ceux qui ont connu le canal le changement est indéniable, malgré tout, nous le parcourons avec bonheur.

Nous nous amarrons en sauvage près du déversoir de Marseillette pour un barbecue, une belle dorade à grillée est au menu ce midi !

Lien pour aller voir toutes les autres photos mises en ligne sur picasa.

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Escapade de Montech à Castelnaudary.

Vendredi 16 mai, nous quittons le quai de Montech vers 9h15. Véronique et Luc nous accompagnent.

Nous croisons un bateau avalant au milieu des écluses. Le 2^ème éclusier qui nous prend en charge nous demande d’accélérer et de nous dépêcher. Il a un autre bateau avalant.

Nous prenons notre temps, n’avons nous pas du attendre une ½ journée après eux ! Forcement après une journée de grève, le boulot est double… A qui la faute ?

Nous nous amarrons à Grisolles pour déjeuner. Le vent est un peu fais pour déjeuner en terrasse.

Cet après midi, la navigation est moins agréable, nous suivons la voie ferrée sur une longue ligne droite parsemée de quelques écluses pas très jolies. A quelques km de Toulouse, les routes et autoroute longent elles aussi le canal. Bonjour le bruit. Nous sommes loin d’une navigation bucolique.

Nous arrivons aux Ponts Jumeaux au port de l’embouchure mais il est trop tard pour traverser Toulouse.

Le décor est sympa, mais le bruit est bien présent, pour une nuit tranquille, ce n’est pas le bon endroit mais nous n’avons pas le choix.

Samedi, le soleil et le ciel bleu sont toujours bien présents. Nous quittons notre amarrage de bonne heure.

A la première écluse, nous avons le plaisir de croiser une éclusière souriante, ce qui n’est pas toujours le cas.

La traversée de Toulouse se fait sans problème. Le canal est plus propre que lors de nos précédents passages.

Nous apprécions d’autant plus cette navigation et profitons pour observer un peu plus cette ville et ses belles demeures.

Le canal forme un long cordon vert au milieu de la ville et côtoie aussi une voie rapide, l’opposition entre la rapidité de la voiture et la lenteur du bateau.

Nous éclusons devant la gare Matabiau et continuons notre chemin.

Passé le pont canal des Herbettes, au nous passons avec Océan-Manor au dessus de l’autoroute, le paysage se fait de nouveau plus agréable.

Nous traversons la zone de Ramonville où beaucoup de péniches d’habitation ont élu domicile.

 Le port de Port Sud s’est fait une beauté. 

Nous croisons un bihoreau qui regarde passer Océan-Manor sans quitter son perchoir. La tranquillité fait son retour malgré l’autoroute au loin. Arrivé à l’écluse de Castanet, le bateau qui nous précède ferme les portes, juste devant notre nez !

Nous prenons la bassinée suivante. Nous amarrons Océan-Manor dans un coin tranquille, au soleil et à l’abri du vent pour déjeuner en terrasse.

Sur la berge, nous découvrons des orchidées sauvages. Nous reprenons notre progression jusqu’à Négra.

Passé cette écluse, nous côtoyons nos premiers bateaux de location. 35 minutes pour l’éclusage à Laval avec un bateau de location ! Heureusement, nous ne sommes pas pressés.

Nous croisons une tortue qui se dore au soleil.

Nous nous amarrons en fin de Journée à Gardouch. La nuit y sera plus calme qu’à Toulouse.

Dimanche, Océan-Manor quitte Gardouch de bonne heure. Nous laissons les bateaux de location.

Pas de chance pour nous, l’écluse de Renneville est en panne. Du coup, c’est la péniche Surcouf qui prend la priorité sur nous ! Bonjour l’attente.

 2 bateaux de location arrivent aussi pour prendre l’écluse… ça se bouscule au portillon. Il faut prendre son mal en patience et attendre. D’autres bateaux de location arrivent. Nous reprenons la navigation derrière le Surcouf sans nous presser. Il navigue à 6 km/h et ne se laisse pas dépasser.

Nous croisons la Tourmente, péniche qui essaie de faire du fret sur le canal du midi, ce qui n’est pas gagné. Nous nous amarrons pour déjeuner en aval de l’écluse de l’Océan.

Impossible d’aller plus loin le Surcouf s’est  installé avec ses passagers dans l’écluse pour déjeuner. Nous sommes bien obligés d’attendre qu’il libère le passage. Océan-Manor passe sa dernière écluse montante avant le bief de partage et la descente vers la méditerranée.

Le vent se lève. Nous croisons quelques bateaux de plaisance dont la Mouette qui a hiverné à Montech.

Le vent se lève de plus en plus. Nous arrivons à Castelnaudary, le port est plutôt complet. Nous amarrons Océan-Manor à couple d’une péniche anglaise.

Lundi, nous sommes restons à Castelnaudary… Grève oblige ! Nous en profitons pour aller voir John et les éditions du Breil. Jean Marie démonte la pompe à eau qui fuit depuis notre départ de Castelsarrasin. Nous en commandons une autre à Ted Johnson chez Marine Diésel à Chitry-les-Mines. Nous pourrons la réceptionner chez John.

Mardi, c’est tempête à Castelnaudary, vraiment pas un temps pour naviguer.

Mercredi, ce n’est pas mieux. Il y a de la houle sur le grand bassin. Nous continuons notre revue des voies navigables avec John.

Jeudi, le temps s’est amélioré. Nous avons reçu la pompe. Un peu de mécanique. Nous pourrions repartir mais demain, c’est la fête du port à Castelnaudary, nous resterons donc encore une journée de plus pour participer à la fête, c’est une bonne occasion de pavoiser Océan-Manor.

Une mauvaise nouvelle tombe... La pompe à eau que l'on vient de remonter fuit encore plus que celle que l'on vient de démonter... Il va encore falloir patienter avant de repartir.

Heureusement, on fait la fête ce week-end à Castelnaudary!

Pour accéder à toutes les photos mises en ligne...

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