Océan-Manor fait la fête à Bessan.

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Le réveil est maussade le samedi matin. Il tombe des trombes d’eau, ce qui ne nous incite pas à sortir de nos tanières. Nous partons en voiture avec Philippe pour donner un coup de main à José pour remonter les embases de La Kim Anh.

Il faut être 2 impérativement.

A 14h00, nous sommes prêts pour la mise à l’eau mais le vent se déchaîne. La mise à l’eau est retardée.

16h30, La kim Anh est dans l’eau avec interdiction de naviguer même dans le port, le vent est beaucoup trop fort. Retour en voiture à Bessan. Le temps de prendre une douche à bord d’Océan-Manor, nous prenons la direction du site du volcan éteint à la sortie de la ville, Vulca Ramus. Il faut grimper, crapahuter, le terrain est un peu glissant vu la pluie tombée ce matin. Le Maire de Bessan, Robert Raluy, y a organisé un rassemblement médiéval, où tous les équipages des bateaux présents à la halte nautique sont gracieusement conviés.

Les activités y sont nombreuses et les costumes superbes. Suite aux orages violents de ce matin, la sonorisation a souffert. Nous participons au repas offert par le Maire. Nous gardons un œil sur le ciel qui a une furieuse tendance à s’assombrir.

Le spectacle du soir est un peu écourté à cause des problèmes techniques. Nous pouvons malgré tout admirer les cracheurs de feu, les combats, jeux d’adresse et jongleries enflammées. Nous sommes de retour aux bateaux en même temps que  la pluie ! Gageons que demain, la météo sera meilleure.

Dimanche, dès 5h30, les équipages sont à pieds d’œuvre sur le ponton… C’est Claude du Cupido qui a donné l’alerte à grands coups de corne. Avec les pluies diluviennes, l’Hérault se gonfle et monte, … Le ponton est devenu une île. Il faut se mouiller les pieds jusqu’aux genoux pour débarquer.

Nous tendons quelques amarres supplémentaires pour sécuriser l’amarrage des bateaux et aussi le ponton. Le soleil se montre et le ciel bleu nous donne du baume au cœur.

Nous continuons la surveillance de notre amarrage parce que le débit continue à augmenter. Vers 8h30, le niveau se stabilise, l’Hérault est monté de 86 cm.

Vers 10h00, la décrue s’amorce. Nous posons plusieurs passerelles pour avoir les pieds moins mouillés.

 

Laurent, à la Guinguette, ne chôme pas, malgré la montée des eaux, nous aurons un délicieux repas.

 

Les histoires et chansons vont bon train, il est 15h00 lorsque nous sortons de table. Un retour au site de Vulca pour les plus actifs, une sieste pour les plus fatigués, une promenade digestive à Bessan pour les derniers, les activités sont variées. Nous nous retrouvons tous en fin de journée pour une auberge espagnole.

L’Hérault continue sa lente décrue, nous pouvons accéder au ponton sans nous mouiller les pieds. Un grand spectacle de son et lumière était prévu à la tombée de la nuit ainsi qu’un feu d’artifice, mais tout a été annulé à cause de la météo incertaine et du vent fort. Nous retournons en voiture à Frontignan. Ce soir, nous découchons. Il y a une bonne option météo demain matin… et elle ne durera pas.

Lundi, le soleil est avec nous et le vent est légèrement tombé. Le réveil sonne à 6h30. 7h00, les moteurs sont mis en route. Le temps de les laisser chauffer un peu, La Kim Anh quitte Frontignan.

 

La mer s’est bien applatie, le vent est passé nord.

Nous arrivons au pont de Frontignan un peu en avance, le temps d’aller chercher des croissants et du pain frais pour déjeuner. 8h35, le pont se lève. Nous prenons la direction de l’étang de Thau.

Nous croisons L’Exocet que nous saluons au passage. Le vent se lève doucement.

 

Nous traversons l’étang à près de 3000 tours, ce qui donne une vitesse de 30 km/h.

Nous ne traînons pas en route, nous sommes attendus à Bessan pour l’apéritif. Le vent monte et quelques moutons apparaissent. A 10h15 nous passons le phare des Onglous, encore l’écluse du Bagnas à passer et la remontée de l’Hérault avant d’arriver. Vers 11h00, nous sommes en vue du ponton. Un amarrage à triple et une amarre frappée à terre pour sécuriser le bateau, nous débarquons pour prendre l’apéro.

 

 Laurent nous appelle à la Guinguette pour le repas. Un grand merci à notre cuisinier pour cette restauration très appréciée par tout le groupe et qui, de plus, était à portée de gaffe.

L’après midi est consacré au concours de pétanque avec la remise en jeu du titre détenu par Pierre et Super Mimi. Les parties sont acharnées, tous les équipages sont inscrits. 9 équipes s’affrontent dans la joie et la bonne humeur. Monsieur le Maire et sa femme arrivent à la fin de la finale.

C’est l’équipe Danièle et Jeannot qui remporte la coupe cette année, ils la remettront en jeu l’année prochaine.

Jean Marie et Babette termine 3^ème alors que la Grenouille qui faisait équipe avec Kim termine 6^ème.

Un petit mot de Monsieur le Maire, Robert, qui nous confirme son projet de port à Bessan, un petit discours de Christine pour remercier tout le monde avant la remise des prix du concours de pétanque. Pour finir les discours, une jolie orchidée est offerte à Christine du Cupido pour la remercier de l’organisation de ce rassemblement. Une fin de journée bien animée autour d’un petit verre de l’amitié avant de clore ce rassemblement par une auberge espagnole pour vider les frigos et terminer les restes.

Mardi matin, les premiers bateaux quittent le quai. Un coup d’œil sur les niveaux du Rhône qui sont de moins en moins optimistes.

La navigation de plaisance est arrêtée à plusieurs endroits. Même la navigation de commerce est arrêtée une journée, le Rhône est monté de 6 m à Beaucaire… Océan-Manor va devoir encore patienter avant de mettre le cap au nord.

 

 

Mercredi, c’est au tour du Jean’Viv et du Cupido à quitter Bessan. Le soleil est toujours présent mais le vent souffle. Nous décidons de rester à Bessan encore quelques jours. Le village y est très accueillant, nous avons à 1,5 km tous les commerces. La Grenouille profite de cette halte pour aller chez le coiffeur. Comme la halte est relativement encaissée, nous ne subissons pas trop les affres du vent. Nous bougeons La Kim Anh pour la mettre le long du ponton. Nous avons toute la longueur du ponton pour nous.

Nous sommes au paradis… avec un peu de réseau pour pouvoir consulter le site d’inforhône… Ce n’est pas encore génial mais les débits ont une légère tendance à la baisse.

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Océan-Manor fait un retour rapide vers Bessan.

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Mercredi 15 mai, le ciel est gris et le vent souffle. Après un passage à la capitainerie, la météo nous confirme qu’un passage par la mer n’est pas très réaliste. 4 à 5 beaufort sud est, forcissant 5 à 6 en début d’après midi. Impossible de rallier le Grau d’Agde par la méditerranée, la mer est trop agitée.

Océan-Manor repassera donc par le canal. Si nous voulons être à Bessan Vendredi, il ne faut pas traîner  en route. Nous remontons le canal de la Robine, le vent souffle de plus en plus.

Il y a des rafales, Océan-Manor les prend plein travers, ce qui le pousse rapidement vers la berge. Nous croisons quelques bateaux de location qui ont les mêmes problèmes, ils  ont tendance à naviguer en crabe. Nous nous arrêtons sur un petit quai en arrivant à Narbonne. Kim et Philippe sont là pour nous prendre les amarres. Ils sont en voiture, ils arrivent de Gujan Mestras et sont en route pour Frontignan. Ils viennent déjeuner au restaurant d’Océan-Manor. A peine l’entrée terminée, nous sommes dérangés par un soi-disant capitaine de port qui nous déloge du quai où nous sommes amarrés. Aucune signalisation, aucun panneau pour nous interdire l’amarrage, qui pour Océan-Manor se limite au temps du repas. Nous obtempérons, nous voulons déjeuner en paix. Nous reculons de 50m et nous posons en sauvage dans la berge. Le petit chefaillon est content, nous ne sommes plus dans son secteur… Il ne nous verbalisera pas ! Je pense que certain cultive leur connerie et lui en particulier. En conclusion, Narbonne, Bonjour l’accueil ! C’est une ville magnifique qui mériterait un capitaine de port digne de ce nom qui vous accueille et vous insiste à rester. Il devrait aussi soigner les abords du port et ramasser tout les divers objets qui flottent… Et là il y a du taf ! Nous continuons notre repas : des pilons de poulets aux champignons et à la crème, légèrement parfumé au gingembre et aux citrons confits, le tout accompagné de quinoa. Heureusement, c’est un plat qui peut être réchauffé. Un plateau de fromage pour suivre et une crème vanille pour terminer le repas. Un petit café et Philippe et Kim repartent vers Frontignan, Océan-Manor repart pour sa remontée du canal.

 

Avant de passer le pont des Marchands, nous appuyons sur le bornier du quai pour demander le passage de l’écluse, il faut se méfier lorsque l’on approche du  quai, il y a un rebord sous l’eau. Arrivés à l’écluse, ce n’est pas facile de débarquer, pourtant, il faut appuyer sur le bouton pour lancer l’éclusage. Et si l’on débarque au niveau du bornier, il faut bien connaître la ville pour rejoindre l’écluse à pied. VNF va devoir installer un fléchage !

Nous ne croisons personne, malgré une légère montée de l’Aude, nous rejoignons le canal de Jonction sans difficulté.

La navigation est tranquille. Nous nous amarrons sur un quai de débarquement pour passer la nuit. L’écluse de Truilhas est rouge rouge. Fin de navigation pour aujourd’hui.

Jeudi, la fraîcheur se fait sentir. Le ciel est mitigé et le vent toujours autant présent. Nous passons l’écluse de Truilas. Au loin, le Langon entre dans la 1^ère écluse du canal de Jonction. Après notre bassinée, nous nous dépêchons à nous amarrer en dessous de l’écluse. Nous connaissons l’oiseau rare qui pilote le Langonet qui aime envoyer les autres bateaux au tas. Le canal lui appartient. Nous prenons la contre bassinée sans attendre le passage du Tourville qui suit le Langon.

Nous nous amarrons en amont de l’écluse pour laisser passer le Tourville avant de reprendre notre navigation.

Nous sommes dans le Grand Bief. Nous croisons énormément de bateaux, aussi bien des privés que des bateaux de location mais aussi des péniches hôtels.

Alégria nous laisse passer en se remettant bien le long de la berge.

Puis c’est le Roi Soleil dont le pilote ne tarde pas à nous  faire passer lui aussi. Nous croisons le Cap de Miol et la Marie Jeanne.

Nous suivons le Manon dans le tunnel de Malpas. Une fois le tunnel passé, nous pouvons le dépasser. Nous arrivons à Fonserannes, le feu est vert pour nous. Super nous entrons. Océan-Manor est bassiné seul avant que l’éclusier ne renverse la bassinée et remplisse le sas à nouveau. Le temps de mettre l’amarre arrière au taquet. Un bateau de location entre et nous repartons pour la descente.

Nous trouvons Kim et Philippe qui se baladent en attendant leurs pièces mécaniques.

Ils viennent boire le café en descendant les écluses de Fonserannes.  La Manon nous suit de près. Nous devons attendre pour la grande écluse de Béziers. Nous éclusons avant de rentrer dans la 2^ème écluse de Beziers, elle est prête pour nous, mais nous attendons avant l’éclusage. L’éclusier cause… Peut-être n’a-t-il pas vu Océan-Manor. Nous arrivons enfin en bas et là nous attendrons encore 15 minutes avant de pouvoir sortir, impossible d’ouvrir les portes, il y a trop de pression avec la vidange de la grande écluse qui se déverse…

Il y a des jours où il vaut mieux ne pas être pressé. Heureusement la suite de la navigation se fera sans attente inutile. Nous nous arrêtons en sauvage près des étangs en aval de Portiragne, un super site pour observer les oiseaux.

 

 

Nous aurons encore quelques beignets d’acacia au menu.

 

Vendredi, ce sont les chevaux qui sont près d’Océan-Manor. C’est magnifique comme site. Seul inconvénient, il y a des moustiques. Il vaut mieux avoir un bon répulsif. Nous ne nous sommes pas fait piquer pour autant.

Une courte navigation nous mène à l’écluse ronde d’où nous voyons sortir un joli petit bateau hollandais.

Nous remontons l’Hérault jusqu’à Bessan. Nous allons participer au rassemblement de l’anpei de l’arc méditerranéen.

 

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