Les archives du blog d'Océan-Manor

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jeudi 26 juin 2014

Océan-Manor remonte la Saône sans se presser.


Dimanche 22 juin, nous restons à Villefranche sur Saône. Jeu d'eau quitte le ponton, il est vite remplacé par un autre bateau. Nous profitons du beau temps pour terminer le vernis des mains courantes extérieures. Le côté tribord est déjà fait, reste le côté bâbord.  La laverie est à 800 mètres, après les vernis, la lessive. 


Les corvées terminées, nous enfourchons nos vélos pour aller voir les châteaux alentours.


Lundi, le ciel est gris. Nous voyons passer les zodiacs du Handi-Raid, ils sont nombreux. Le ciel se dégage doucement, nous quittons Villefranche en début d’après-midi. 

Sur la rive, VNF est parfois incompréhensible… A certains endroits nous avons du mal à trouver les panneaux, à d’autres, choisissez celui qui vous plait ! 

Nous nous rendons à  Montmerle. Une halte rapide au ponton le temps d’aller faire quelques courses à la supérette du village avant de continuer notre remontée. 

Nous passons l'écluse de Dracé avec un chargé. 

Petit détour par Thoissey où nous constatons l'amélioration de la halte. Le ponton a été refait et il y a possibilité, avec un monnayeur, d'obtenir de l'eau et de l'électricité.  

Il suffit de passer le pont! Nous continuons notre navigation jusqu’au port Jean Gras, un mur en Saône où nous retrouvons Angéléna. 


A peine amarré, nous avons droit à un bon orage. Nous passons la soirée avec l’équipage d’Angéléna à discuter navigation bien sûr. Encore une soirée bien agréable au fil de l’eau. La navigation permet des rencontres et lie des liens dans tous les coins de France.


Mardi, nous profitons de la fraîcheur matinale pour cuire la confiture d’abricots. Des 9 kg achetés, il n’est reste plus que 5. Tout le reste est déjà avalé. Nous aurions du en acheter 2 caisses. Une pensée à nos producteurs d’Ampuis pour ces délicieux abricots… La confiture est à la hauteur des fruits… Un régal. Nous quittons notre amarrage en début d’après midi. 


Nous passons Mâcon, où nous recroisons l’Angéléna amarré et son équipage qui nous salue, pour continuer notre remontée de la Saône. 

Les cigognes de l'île sont toujours là. 


L’Abyss, un 38 mètres que nous avions croisé à Frontignan, nous trémate facilement. Nous naviguons paisiblement en observant la nature. 




La Saône est basse et presque sans courant, c’est un véritable plaisir de la remontrer en cette période. 

Malgré le peu d’eau, nous nous amarrons sur le nouveau ponton en bois de Le Villars. Une petite grimpette nous mène au village, très joli, d’où nous avons une très belle vue sur la vallée de la Saône. 

Nous aurions bien essayé le bon restaurant de la place, malheureusement, il est fermé pour vacances annuelles et ne rouvre ses portes que le 26 juin. 


Nous visitons la curieuse église à double nef dont l’une sert d’église et l’autre de musée, avant de redescendre au bateau.
Mercredi, réveil en fanfare… Océan-Manor est posé sur le fond. La Saône a baissé de 15 cm cette nuit. Il manque un peu d’eau sous la coque. Il faut essayer de se tirer de là temps que l’on peut encore. 6h40, les moteurs sont mis en route, mais Océan-Manor ne bouge pas, il est bien tanqué ! L’annexe est mise à l’eau pour soulager l’arrière. Au   bonheur, une péniche chargée descend, la petite vague qu’elle provoque permet de bouger suffisamment Océan-Manor pour l’orienter vers le chenal, avec la mécanique, nous avançons péniblement vers le chenal qui doit être à 30 mètres

7h15, nous sommes en eaux libres et la navigation peu reprendre. Comme quoi, un échouage peu arriver même aux plus chevronnés. 

Nous reprenons notre remontée tout en petit-déjeunant pour nous remettre de nos émotions. 

Nous passons Tournus puis l’écluse d’Ormes où l’éclusier nous bassine sans attendre. 

Ce qui n’est pas le cas de Seurre où la plaisance est regroupée. 

A l’ancienne écluse de Gigny, qui est maintenant un petit port très agréable, nous voyons le Deneb. 

Nous allons saluer Anne Marie qui ne navigue plus seule, elle s’est trouvé un équipier. Son cœur bat pour Manfred. Une matinée fort agréable et un déjeuner à 4 en terrasse. 


Nous reprenons notre navigation chacun de notre côté, le Deneb vers le Sud et Océan-Manor vers le nord. 

Nous passons Chalon-sur-Saône où le port déborde de bateaux. 

Nous continuons notre chemin et embouquons le canal du Centre. Fini les grandes largeurs et les étendues d’eau, le canal est beaucoup plus étroit et aussi un peu plus boueux. 

A l’approche d’Océan-Manor,  la porte de l’écluse s’ouvre. 


Nous entrons et nous amarrons à un bollard flottant. En fin de bassinée, un éclusier nous demande où l’on s’arrête et aussi à quelle heure nous repartons le lendemain… Tout un programme, nous n’en savons rien nous même. Nous quittons l’écluse pour nous amarrer au pied du supermarché. Impeccable pour faire les courses. 19H30, la flemme de bouger après les courses, le coin est tranquille, nous restons là  pour la nuit.


Jeudi, le soleil brille. Il fait doux et nous avons un petit vent pour nous rafraîchir. A peine 3 km parcourus, nous croisons le Wilcat, le bateau électrique de Françoise et Freddy. 

Cela fait 4 saisons qu’ils naviguent avec leur catamaran couvert de panneaux solaires sans jamais se brancher électriquement et sans gasoil.

 Petite marche arrière, nous nous amarrons un peu plus loin. La halte se prolonge, nous décidons de rester là pour la nuit. Aujourd’hui, pour la mise à jour du blog et pour l’eau chaude (nous n’avons navigué que 20 minutes), Océan-Manor bénéficie de l’électricité solaire du Wilcat. Génial !
 Pour voir toutes les photos de l'album, cliquez sur le lien ci dessous : 


samedi 21 juin 2014

Océan-Manor remonte le Rhône.


Dimanche 15 juin, nous quittons Saint Gilles avec un ciel chargé. Grisaille et pluie sont au programme. Le Rhône lui est bas 881 m3 à Beaucaire, nous en profitons. Nous passons l’écluse de Saint Gilles pour rejoindre le Petit Rhône.

Dès notre sortie, nous constatons le faible courant. Nous remontant sans mettre beaucoup de machine, 1800 tours, super pour la consommation.

Nous arrivons sur le Rhône juste en amont d’Arles et là, le courant est toujours là. Nous nous prenons 5km/h dans le nez, mais cela ne dure pas. 

La remontée vers Tarascon se fait rapidement, le passage du pont aussi. 

Nous passons l’écluse de Vallabrègues, la première du Rhône, seul. Une petite halte au nouveau port d’Aramon. 

Pour ceux qui veulent y aller, méfiez vous, il y a une digue qui entrave le passage et qui est très mal signalée. 

Nous continuons notre remontée jusqu’à Roquemaure, le quai est libre et le vent est tombé.

Lundi, le vent se lève rapidement. C’est le mistral, nous l’avons dans le nez ! Pas génial. La remontée est très venteuse et les moutons fleurissent en pagaille sur le Rhône. 

La halte à la coopérative de la cave des Mariniers est compromise. 

Nous passons Saint Etienne des Sorts sans nous arrêter. 

Une jolie rencontre inattendue dans la dérivation de Donzère-Mondragon nous fait lever la machine.
Nous croisons beaucoup de plaisanciers qui descendent.


Océan-Manor passe seul l'écluse de Bollène.

Nous traversons le défilé de Donzère sous le soleil, superbe !  

Nous passons Viviers. 


Dans l’écluse de Châteauneuf, nous faisons une bassinée d’une demi écluse. 

C’est bien la première fois que nous voyons se fermer les immenses portes intermédiaires qui doivent faire près de 20 mètres de haut. 

Encore quelques km et nous voilà au port de Cruas. Le capitaine de port a changé, aujourd’hui c’est René, mais l’accueil y est toujours aussi sympathique.
Mardi, soleil et ciel bleu mais le vent est toujours là avec 50 km/h de vent. 

L’arrivée à l’écluse de Logis Neuf est toujours aussi pénible malgré le faible débit du Rhône. 

C'est comme à La Voulte. Il y a quelques endroits comme ça où le courant reste fort. 

Nous naviguons avec un très joli voilier suédois. 


Nous passons Valence, le port est plein, même le voilier s’est fait refouler. Lui s’amarre au quai de Valence nous continuons notre remontée. Mireille et Claude nous saluent de la Berge, L’Only You est en carénage dans la zone technique. 

Nous passons l’écluse de Bourg les Valence.  

Le ciel s’obscurcit mais nous aurons le temps de rejoindre Les Roches de Glun et de nous y amarrer avant que l’orage n’éclate. C’est le déluge, nous sommes bien heureux d’être à quai. La pluie ne dure pas, Mireille et Claude viennent nous rejoindre en voiture pour une soirée très agréable.
Mercredi, le ciel est gris avec une petite pluie fine. 

Le vent est tombé, nous en profitons pour reprendre la remontée. Il y a peu de commerce sur le Rhône, nous croisons surtout des plaisanciers. L’écluse de Gervans est passée sans attendre, le soleil montre timidement son nez. 


Tout le long du Rhône le CNR a implanté des caméras pour surveiller la navigation. Dans la montée d’Andance, nous retrouvons 3 km/h de courant contre. 

Nous sommes obligés de nous amarrer en aval de l’écluse des Sablons avec une autre plaisance, Angéléna. 

Un pousseur avec produit dangereux arrive avec nous à l’écluse et même s’il y a encore de la place, nous ne pouvons pas écluser avec lui. Pendant la bassinée, un autre pousseur arrive avec 1 barge de sable et une barge vide. 

L’éclusier nous fait passer avec lui malgré sa longueur. Il ne reste pas beaucoup de place pour nous. 

L’éclusage se passe bien mais au démarrage du pousseur les amarres de nos deux bateaux de plaisance sont mises à rude épreuve. Mieux vaut avoir les amarres au taquet, impossible de le tenir à la main. 

Nous continuons notre remontée tranquille. 

Nous dépassons Chavanay, les Roches de Condrieux (tous les copains sont en navigation), pour nous arrêter à Ampuis. 

Nous avons droit à une démonstration de joutes par des jeunes qui sont à l’entraînement. Une petite escapade vers le village nous mène chez Marie et Didier, producteur d’abricots. Ce sont les premiers et ils sont délicieux… nous revenons au bateau avec une caisse complète, de quoi faire quelques pots de confiture pour cet hiver.

Jeudi, le soleil est de retour pour notre dernier jour de navigation sur le Rhône, il reste 35 km jusqu’à Lyon. 


Nous traversons les coteaux de Cote Rotie puis passons Vienne, ensuite Givors. Des bouées jaunes balisent l’entrée du port qui doit de nouveau être ensablé donc impraticable pour nous. La remontée vers Pierre Bénite est toujours aussi longue et peu agréable. On a l’impression de ne pas avancer, mais ce n’est qu’une impression. 

L’écluse est prête pour nous. 

Et nous voilà déjà à la confluence, nous bifurquons vers la gauche sur la Saône. La rénovation de cette zone continue. 

Un gigantesque bâtiment art-nouveau est en construction. 

Les aménagements des rives de Saône se terminent, c’est une foire aux couleurs vives. 

Nous dépassons le Viking Bury et le contournons pour nous amarrer au port le temps de faire quelques courses.
Le frigo rempli, nous repartons vers un coin plus tranquille et moins bruyant. 


Les travaux des quais de Saône dans Lyon sont en voie de finition et le résultat est plutôt chouette. 

Un chemin suit toute la rive, et de-ci, delà, quelques anneaux ont même été plantés pour les bateaux. Nous ne connaissons pas les modalités d’amarrage mais il y a des bateaux arrêtés à ces endroits. La halte de Collonges est toujours squattée par le même bateau, nous continuons donc jusqu’à Fontaine sur Saône ou nous trouvons un quai très accueillant. 


Voilà, la remontée du Rhône est finie, une promenade de santé lorsqu’il y a peu de courant.
Vendredi, superbe soleil, nous profitons d’une météo sans vent pour continuer un peu les vernis d’Océan-Manor avant de naviguer. 

Nous passons l’écluse de Couzon avec le Viking Bury qui met de la machine pendant l’éclusage. Malgré les 3 amarres posées et reprisent au taquet, Océan-Manor fait de fameuses embardées. Nous prévenons l’éclusier des risques encourus par la plaisance avec de tels comportements. Que se serait-il passé si nous avions lâché ne fut-ce qu’une amarre ? Un demi-tour en règle dans l’écluse !
Réponse de l’éclusier : « Ce n’est pas de mon ressort, je ne suis pas au commande du bateau ! ».
C’est un comble, nous croyons rêver. Doit-on attendre un accident pour que VNF réagisse en imposant à ces grands bateaux de mettre obligatoirement 2 amarres  avec l’interdiction d’embrayer le moteur. 

Lorsque l’on voit l’avant et l’arrière du Viking Bury, on comprend les difficultés des matelots lors de l’amarrage, cela ne les dispense pas de mettre 2 amarres comme tout le monde.



L’écluse passée, nous continuons notre remontée jusqu’à Villefranche sur Saône ou les bateaux déjà présents à la halte se serrent un peu pour faire une petite place pour Océan-Manor. Merci les gars.


Samedi, superbe soleil. Nous restons à quai pour la suite du vernis, et pour un peu de travail informatique et la mise à jour du blog.

Voici le lien pour accéder à l’album Picasa avec toutes les photos mises en ligne.





Pour les demandeurs d’informations sur la remontée du Rhône, suit un article un peu plus technique.