Dimanche
22 juin, nous restons à Villefranche sur Saône. Jeu d'eau quitte le ponton, il est vite remplacé par un autre bateau. Nous profitons du beau temps
pour terminer le vernis des mains courantes extérieures. Le côté tribord est
déjà fait, reste le côté bâbord. La
laverie est à 800 mètres ,
après les vernis, la lessive.
Les corvées terminées, nous enfourchons nos vélos
pour aller voir les châteaux alentours.
Lundi,
le ciel est gris. Nous voyons passer les zodiacs du Handi-Raid, ils sont
nombreux. Le ciel se dégage doucement, nous quittons Villefranche en début
d’après-midi.
Sur la rive, VNF est parfois incompréhensible… A certains
endroits nous avons du mal à trouver les panneaux, à d’autres, choisissez celui
qui vous plait !
Nous nous rendons à Montmerle. Une halte rapide au ponton le temps
d’aller faire quelques courses à la supérette du village avant de continuer
notre remontée.
Nous passons l'écluse de Dracé avec un chargé.
Petit détour par Thoissey où nous constatons l'amélioration de la halte. Le ponton a été refait et il y a possibilité, avec un monnayeur, d'obtenir de l'eau et de l'électricité.
Il suffit de passer le pont! Nous continuons notre navigation jusqu’au port Jean Gras, un mur en Saône où nous retrouvons
Angéléna.
A peine amarré, nous avons droit à un bon orage. Nous passons la
soirée avec l’équipage d’Angéléna à discuter navigation bien sûr. Encore une
soirée bien agréable au fil de l’eau. La navigation permet des rencontres et
lie des liens dans tous les coins de France.
Mardi,
nous profitons de la fraîcheur matinale pour cuire la confiture d’abricots. Des
9 kg
achetés, il n’est reste plus que 5. Tout le reste est déjà avalé. Nous aurions
du en acheter 2 caisses. Une pensée à nos producteurs d’Ampuis pour ces
délicieux abricots… La confiture est à la hauteur des fruits… Un régal. Nous
quittons notre amarrage en début d’après midi.
Nous passons Mâcon, où nous
recroisons l’Angéléna amarré et son équipage qui nous salue, pour continuer
notre remontée de la Saône.
Les cigognes de l'île sont toujours là.
L’Abyss, un 38 mètres que nous avions
croisé à Frontignan, nous trémate facilement. Nous naviguons paisiblement en
observant la nature.
La Saône est basse et presque sans courant, c’est un
véritable plaisir de la remontrer en cette période.
Malgré le peu d’eau, nous
nous amarrons sur le nouveau ponton en bois de Le Villars. Une petite grimpette
nous mène au village, très joli, d’où nous avons une très belle vue sur la
vallée de la Saône.
Nous aurions bien essayé le bon restaurant de la place,
malheureusement, il est fermé pour vacances annuelles et ne rouvre ses portes
que le 26 juin.
Nous visitons la curieuse église à double nef dont l’une sert
d’église et l’autre de musée, avant de redescendre au bateau.
Mercredi,
réveil en fanfare… Océan-Manor est posé sur le fond. La Saône a baissé de 15 cm cette nuit. Il manque
un peu d’eau sous la coque. Il faut essayer de se tirer de là temps que l’on
peut encore. 6h40, les moteurs sont mis en route, mais Océan-Manor ne bouge
pas, il est bien tanqué ! L’annexe est mise à l’eau pour soulager
l’arrière. Au bonheur, une péniche
chargée descend, la petite vague qu’elle provoque permet de bouger suffisamment
Océan-Manor pour l’orienter vers le chenal, avec la mécanique, nous avançons
péniblement vers le chenal qui doit être à 30 mètres .
7h15, nous
sommes en eaux libres et la navigation peu reprendre. Comme quoi, un échouage
peu arriver même aux plus chevronnés.
Nous reprenons notre remontée tout en
petit-déjeunant pour nous remettre de nos émotions.
Nous passons Tournus puis
l’écluse d’Ormes où l’éclusier nous bassine sans attendre.
Ce qui n’est pas le cas
de Seurre où la plaisance est regroupée.
A l’ancienne écluse de Gigny, qui est
maintenant un petit port très agréable, nous voyons le Deneb.
Nous allons
saluer Anne Marie qui ne navigue plus seule, elle s’est trouvé un équipier. Son
cœur bat pour Manfred. Une matinée fort agréable et un déjeuner à 4 en
terrasse.
Nous reprenons notre navigation chacun de notre côté, le Deneb vers
le Sud et Océan-Manor vers le nord.
Nous passons Chalon-sur-Saône où le port déborde
de bateaux.
Nous continuons notre chemin et embouquons le canal du Centre. Fini
les grandes largeurs et les étendues d’eau, le canal est beaucoup plus étroit
et aussi un peu plus boueux.
A l’approche d’Océan-Manor, la porte de l’écluse s’ouvre.
Nous entrons et
nous amarrons à un bollard flottant. En fin de bassinée, un éclusier nous
demande où l’on s’arrête et aussi à quelle heure nous repartons le lendemain…
Tout un programme, nous n’en savons rien nous même. Nous quittons l’écluse pour
nous amarrer au pied du supermarché. Impeccable pour faire les courses. 19H30,
la flemme de bouger après les courses, le coin est tranquille, nous restons
là pour la nuit.
Jeudi,
le soleil brille. Il fait doux et nous avons un petit vent pour nous rafraîchir. A peine 3 km
parcourus, nous croisons le Wilcat, le bateau électrique de Françoise et
Freddy.
Cela fait 4 saisons qu’ils naviguent avec leur catamaran couvert de
panneaux solaires sans jamais se brancher électriquement et sans gasoil.
Petite
marche arrière, nous nous amarrons un peu plus loin. La halte se prolonge, nous
décidons de rester là pour la nuit. Aujourd’hui, pour la mise à jour du blog et
pour l’eau chaude (nous n’avons navigué que 20 minutes), Océan-Manor bénéficie
de l’électricité solaire du Wilcat. Génial !
Pour voir toutes les photos de l'album, cliquez sur le lien ci dessous :