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Samedi
13 avril, ciel bleu et grand soleil… Super ! Nous ne traînons pas. Nous
quittons l’eau salée et remontons le petit canalet qui nous mène à l’écluse
ronde.
Il est 9h00, la première bassinée est pour nous. Nous reprenons la même
écluse qu’hier mais, cette fois, nous
sortons vers l’Hérault fluvial bien large.
Quelques centaines de mètres à
parcourir avant de reprendre le canal bien plus étroit. Encore une écluse pour
nos moussaillons, celle du Bagnas, la dernière du canal du Midi.
Nous terminons
par un petit bout de canal, qui jouxte des étangs et nous voyons se profiler le
phare des Onglous. Derrière lui l’étang de Thau, grande étendue d’eau plate et
calme aujourd’hui.
Nous retrouvons le Rana, le bateau de Helena qui se prépare
pour la grande traversée. Pas de vent, un beau soleil et un ciel bleu… Pas une
ride sur l’eau, tout ce qu’il faut pour une belle traversée.
Nous suivons les
parcs à huîtres, nous les observons de près sans y toucher. Le mont Saint Clair
se dessine au loin. Lorsque nous avons en vue la tourelle de Rockroll, nous
virons à gauche vers Bouzigues. Il y a de la place dans le port ! Kim et
Philippe de La Kim Anh
Ils sont venus nous rejoindre en voiture pour
un déjeuner en terrasse. Au menu, des huîtres bien sûr.
Nous profitons de la
voiture pour aller faire une petite escapade au mont Saint Clair d’ou la vue
sur l’étang de Thau est superbe, surtout avec la visibilité que l’on a
aujourd’hui. Une mauvaise nouvelle nous attend à notre retour. Nous pensions
passer le pont de Frontignan demain matin à 8h00, comme indiqué sur toutes les
instructions nautiques et les panneaux, pour rejoindre Lattes en début d’après
midi. Malgré la date du 1er avril passée, le manque de personnel et
de volonté ainsi qu’un arrêt maladie font que le pont ne s’ouvre qu’une seule
fois par jour… à 16h00. Pour aujourd’hui, il est 18h00, c’est trop tard. Pour
demain, le passage est trop tardif pour arriver à Lattes à temps pour conduire
Tiffany et Loïc à l’aéroport. Nous restons donc à Bouzigues pour la nuit.
Après
cette chaude journée, les enfants profitent du ponton et de l’étang pour nager.
Petite baignade plutôt frisquette mais très agréable. Une idée, après cette
rafraîchissante baignade ; « Et
si nous passions par Sète ? ». Il suffit de demander l’ouverture
des 5 ponts pour demain matin. Il est 19h45, nous joignons le pontier qui nous
confirme l’ouverture du lendemain à 9h45 ! Nous arriverons à Lattes dans
les temps. Nous ferons juste un petit tour en mer pour rejoindre le canal.
Nous
profitons d’un flamboyant coucher de soleil sur les parcs huîtres.
Dimanche,
un petit vent frais souffle, il y a un
léger clapot sur l’étang, en mer cela risque de remuer un peu plus.
9h46
ouverture des 3 premiers ponts, 10 minutes d’attente et les 2 derniers se
lèvent. Océan-Manor est en mer. Il y a de la houle et, en mer, un joli troupeau
de moutons nous attend. Nous sortons du port avec un avis de grand frais pour
l’après midi. Nous suivons les instructions nautiques, Océan-Manor sort par la
passe ouest pour faire le tour de la jetée. Ça remue un peu.
Moins d’une heure
plus tard, nous embouquons le canal, le calme est revenu sur l’eau mais le vent
souffle de plus en plus. Nous nous arrêtons à Maguelone pour le déjeuner.
Nous
avons la chance de voir des flamants roses en vol. Nous n’avons pas le temps d’aller voir
l’abbaye.
Il nous reste encore une bonne
heure de navigation pour arriver à Lattes. La remontée du Lez est
tranquille, mais les traces de crues sont encore bien visibles. Encore une
écluse, qui est toujours ovale avant d’arriver à Lattes. La dernière pour nos
jeunes mousses. Super Mimi et Philippe sont là pour nous accueillir. Nous ne
perdons pas de temps, c’est la fin des vacances pour Tiffany et Loïc. Direction
l’aéroport pour un vol tranquille jusqu’à Lille. Nous rentrons sur Océan-Manor,
un grand calme y règne après l’effervescence de ces derniers jours.
600 m3 à Lyon et 2200 m3 à Beaucaire. Vive
les canaux où nous sommes moins sujets aux crues et décrues.
Lundi,
le soleil brille. Nous regardons le site inforhône avant de nous lancer vers la
remontée du Rhône.
Les débits sont un peu élevés. Nous avons déjà 2700 m3 à Beaucaire et près
de 1000 m3
à Lyon. Ce qui veut dire que la fonte de neige est amorcée. Nous arrivons trop
tard pour une remontée tranquille. Nous préférons patienter.
Vendredi
19, les débits amorcent une légère descente. Nous patientons.
Le
samedi, la pluie arrive et fait remonter rapidement les débits.
Mardi
23, c’est pire que tout, les débits s’envolent. Il va falloir être patient.
Nous reprenons notre programme de navigation. Nous allons être forcés de le
modifier. A moins de naviguer non-stop, ce qui n’est pas la politique
d’Océan-Manor, nous ne pourrons pas le réaliser. Nous aimons musarder et
prendre notre temps.
Lundi
29, Kim et Philippe reviennent sur La Kim
Anh.la Belgique. Encore
Le
Rhône est fermé à la navigation de plaisance. Il y a trop d’eau, beaucoup trop
d’eau, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop d’eau. Nous avons bien fait de
patienter. Nous serions actuellement bloqués sur le Rhône.
Mardi 30, nous
réfléchissons à d’autres navigations en attendant la baisse significative des
débits du Rhône, il nous faudrait
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