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Lundi
10 juin, le soleil est timidement de retour.
En début d’après midi le Narbonne remonte au moulin pour une partie de pêche. En fin de journée,La Grenouille décroche
Océan-Manor pour aller chercher son capitaine à Agde. Jos du Jocris III
l’accompagne. Nous remontons à Bessan pour la nuit.
En début d’après midi le Narbonne remonte au moulin pour une partie de pêche. En fin de journée,
Mardi,
le ciel est bleu mais l’Hérault est marron. Il n’est monté que de 10 cm . Nous profitons de
cette belle journée pour poser l’antidérapant sur le pont d’Océan-Manor. Nous
dînons tous ensemble à l’arrière du Narbonne…
A l’apéro, Henri s’essaie au sabre… à champagne bien sûr ! Nous goutons le pétillant de Bessan.
A l’apéro, Henri s’essaie au sabre… à champagne bien sûr ! Nous goutons le pétillant de Bessan.
Mercredi,
les 3 bateaux quittent Bessan. Jocris III vers l’ouest, Narbonne et Océan-Manor
vers l’est. Le Rhône montre enfin une légère tendance à la baisse. Nous passons
l’écluse du Bagnas, c’est Philippe qui nous passe. Un petit vent souffle. Nous
passons devant le quai d’attente pour le passage de l’étang.
Ce sont toujours les même 4 bateaux qu’au mois d’avril qui s’y trouvent. Qu’attend VNF pour y mettre un peu d’ordre. Si le vent est trop fort que fait-on ? Impossible de faire ½ tour… Les bateaux sont forcés de prendre l’étang !
Cela dit, aujourd’hui, ce n’est qu’un petit vent léger qui souffle, en plus il est du nord donc de terre, nous passons l’étang de Thau avec le Narbonne sans être secoués.
Une petite halte à Bouzigues s’impose pour un grand plateau d’huîtres en direct du producteur. 14h00, il est temps de quitter le port, le vent commence à se lever. Nous arrivons à Frontignan pour le passage du pont, nous passons devant une nuée de bateaux de location.
Il y en a au moins 15 qui nous suivent. Une navigation très agréable jusqu’à Maguelone. Nous décourageons les bateaux de location qui tentent de nous doubler. Nous trouvons une petite place sur les pontons.
Narbonne s’y met et Océan-Manor se met à couple. Nous avons droit à un magnifique coucher de soleil.
Ce sont toujours les même 4 bateaux qu’au mois d’avril qui s’y trouvent. Qu’attend VNF pour y mettre un peu d’ordre. Si le vent est trop fort que fait-on ? Impossible de faire ½ tour… Les bateaux sont forcés de prendre l’étang !
Cela dit, aujourd’hui, ce n’est qu’un petit vent léger qui souffle, en plus il est du nord donc de terre, nous passons l’étang de Thau avec le Narbonne sans être secoués.
Une petite halte à Bouzigues s’impose pour un grand plateau d’huîtres en direct du producteur. 14h00, il est temps de quitter le port, le vent commence à se lever. Nous arrivons à Frontignan pour le passage du pont, nous passons devant une nuée de bateaux de location.
Il y en a au moins 15 qui nous suivent. Une navigation très agréable jusqu’à Maguelone. Nous décourageons les bateaux de location qui tentent de nous doubler. Nous trouvons une petite place sur les pontons.
Narbonne s’y met et Océan-Manor se met à couple. Nous avons droit à un magnifique coucher de soleil.
Jeudi,
nous retrouvons La Kim Anh qui
sort de cale sèche. Son cardan tout neuf tourne sans bruit.
Après un déjeuner tous ensemble, nous quittons le Narbonne en début d’après midi. C’est une navigation super.
Nous pouvons encore observer des guêpiers d’Europe qui n’ont pas l’air trop dérangé par les travaux d’élargissement et d’empierrement du canal.
Nous passons les portes du Vidourle, grande construction au milieu de nulle part.
Nous croisons une péniche, un canadien de 1000 tonnes qui navigue à vide en marche arrière. Il faut être bon à la manœuvre. Il arrive ainsi d’Aigues Mortes parce qu’il ne peut pas faire demi-tour à son lieu de chargement.
Océan-Manor s’amarre pour la nuit sur un petit ponton dans la dérivation d’Aigues Mortes.
A la surface de l’eau apparaissent des gueules de poissons. Impossible de savoir ce que c’est comme poisson… Mais il y en a des milliers.
Après un déjeuner tous ensemble, nous quittons le Narbonne en début d’après midi. C’est une navigation super.
Nous pouvons encore observer des guêpiers d’Europe qui n’ont pas l’air trop dérangé par les travaux d’élargissement et d’empierrement du canal.
Nous passons les portes du Vidourle, grande construction au milieu de nulle part.
Nous croisons une péniche, un canadien de 1000 tonnes qui navigue à vide en marche arrière. Il faut être bon à la manœuvre. Il arrive ainsi d’Aigues Mortes parce qu’il ne peut pas faire demi-tour à son lieu de chargement.
Océan-Manor s’amarre pour la nuit sur un petit ponton dans la dérivation d’Aigues Mortes.
A la surface de l’eau apparaissent des gueules de poissons. Impossible de savoir ce que c’est comme poisson… Mais il y en a des milliers.
Vendredi,
la péniche que l’on a vue hier en marche arrière, passe chargée. Nous ne nous
pressons pas pour partir, elle navigue à 5-6 km/h .
Nous flemmardons un peu et allons observer les oiseaux dans les étangs. Après une petite navigation, nous nous arrêtons à Gallician.
La péniche est de nouveau en vue. Nous retrouvons des navigateurs qui sont comme nous, à attendre la baisse des débits du Rhône.
Vu la chaleur, nous déménageons en début d’après midi pour nous mettre à l’ombre d’un mûrier. Lorsque la fraîcheur revient, nous repartons vers Saint Gilles.
Tout le long du canal, nous voyons des tas de saignes qui sont prêts à être expédiés pour la fabrication des toitures de chaumes. Encore un savoir faire bien français mais pour combien de temps. Nous trouvons un petit coin à l’ombre en pleine nature, bien plus agréable que le port.
Nous flemmardons un peu et allons observer les oiseaux dans les étangs. Après une petite navigation, nous nous arrêtons à Gallician.
La péniche est de nouveau en vue. Nous retrouvons des navigateurs qui sont comme nous, à attendre la baisse des débits du Rhône.
Vu la chaleur, nous déménageons en début d’après midi pour nous mettre à l’ombre d’un mûrier. Lorsque la fraîcheur revient, nous repartons vers Saint Gilles.
Tout le long du canal, nous voyons des tas de saignes qui sont prêts à être expédiés pour la fabrication des toitures de chaumes. Encore un savoir faire bien français mais pour combien de temps. Nous trouvons un petit coin à l’ombre en pleine nature, bien plus agréable que le port.
Samedi,
nous allons jusqu’au port de Saint Gilles où nous retrouvons Denise et Bernard
du Ascras 2. Petit contrôle des débits du Rhône avant de nous lancer. Mauvaise
nouvelle, hier il était à 2100, ce midi, il est à 2700. Beaucoup pour nous mais
beaucoup trop pour l’Ascras 2 !
Vu la chaleur, nous retournons dans notre petit coin de brousse, on y est beaucoup mieux qu’en ville. Martine qui avait remonté le Rhône à bord d’Océan-Manor il y a 2 ans, vient nous saluer. Nous croisons un bateau avec 2 jeunes à bord, ils reviennent du Rhône. Ils ont essayé de le remonter mais ont été obligé de faire demi-tour. Ils ne sont même pas arrivés en vue de Beaucaire…
Vu la chaleur, nous retournons dans notre petit coin de brousse, on y est beaucoup mieux qu’en ville. Martine qui avait remonté le Rhône à bord d’Océan-Manor il y a 2 ans, vient nous saluer. Nous croisons un bateau avec 2 jeunes à bord, ils reviennent du Rhône. Ils ont essayé de le remonter mais ont été obligé de faire demi-tour. Ils ne sont même pas arrivés en vue de Beaucaire…
Dimanche,
vu les débits du Rhône, nous revoyons notre copie. Nous ressortons tous les
carnets de bord des années précédentes pour les relire.
Il
en ressort :
2008 : 1852 m3 à Beaucaire :
65h00 de navigation de St Gilles à Beaucaire à 4,6 km/h de moyenne à 2200
tours : 384 l
de gasoil.
2009 : 1439 m3 à Beaucaire :
44h00 de navigation de St Gilles à Beaucaire à 6,8 km/h de moyenne à 2000
tours : 220 l
de gasoil.
2011 : 1312 m3 à Beaucaire :
40h00 de navigation de St Gilles à Beaucaire à 7,45 km/h de moyenne à
1800 tours : 165 l
de gasoil.
Aujourd’hui
le Rhône est à 2548m3.
Chercher
l’erreur… Cherche donateur à fonds
perdus !
Océan-Manor
va encore patienter un peu avant d’entreprendre la remontée du Rhône. C’est
plus raisonnable.
La décision est prise de retourner vers Portla Nouvelle , tout en
surveillant les débits du Rhône. Océan-Manor reprend la navigation plutôt que
de rester à patienter à Saint Gilles. Nous passons devant l'écluse sans la prendre. La navigation est tranquille.
Aujourd’hui, nous croisons quelques petits bateaux etla Manet vide qui ne nous
laisse que peu de place pour passer comme a son habitude et de superbes
oiseaux.
C’est un plaisir de voir évoluer tous ces oiseaux. Nous faisons un petit crochet par Aigues Mortes.
Pas de chance pour nous, le pont est fermé, pour aller au port, nous devons emprunter l’autre bras. Nous faisons le tour du port où nous croisons le Ger’Emy.
Vu les prix pratiqués pour l’amarrage, nous nous sauvons vite fait. Le capitaine vous réclame 5 € pour un amarrage en journée le temps d’aller chercher du pain, sans branchement bien évidemment.
Si vous y passer la nuit, préparez 40 €. Nous retournons à la sortie d’Aigues Mortes près des étangs : décor majestueux et calme garanti.
Un troupeau de moutons et de chèvres vient nous saluer.
La décision est prise de retourner vers Port
Aujourd’hui, nous croisons quelques petits bateaux et
C’est un plaisir de voir évoluer tous ces oiseaux. Nous faisons un petit crochet par Aigues Mortes.
Pas de chance pour nous, le pont est fermé, pour aller au port, nous devons emprunter l’autre bras. Nous faisons le tour du port où nous croisons le Ger’Emy.
Vu les prix pratiqués pour l’amarrage, nous nous sauvons vite fait. Le capitaine vous réclame 5 € pour un amarrage en journée le temps d’aller chercher du pain, sans branchement bien évidemment.
Si vous y passer la nuit, préparez 40 €. Nous retournons à la sortie d’Aigues Mortes près des étangs : décor majestueux et calme garanti.
Un troupeau de moutons et de chèvres vient nous saluer.
Lundi,
une petite promenade en terre de Camargue pour commencer la journée nous mène à
la tour Carbonnière.
Nous supportons le passage d’un engin VNF qui passe à côté de nos bateaux à toute berzingue… Bonjour la vague ! Il pourrait au moins montrer l’exemple. Nous croisonsLa Kim Anh qui
part pour la remontée du Rhône… Avec 2 X 220 chevaux, il ne devrait pas avoir
de mal. Pour nous la navigation est agréable, nous avons le vent dans le dos et
un léger courant qui nous porte. Les guêpiers sont toujours aussi jolis à
observer.
Puis vient la longue ligne droite de Carnon, ennuyeuse, bruyante à cause de la 4 voies toute proche et rien à voir à cause des talus… Heureusement elle ne fait que8 km .
Peu après le passage du Lez à Palavas, nous trouvons le Narbonne amarré.
Nous nous installons près de lui. Henri et Marie France viennent nous chercher les amarres. Un petit tour dans les anciens bacs de rétention des boues de dragage nous font croire à un passage sur la lune.
Nous supportons le passage d’un engin VNF qui passe à côté de nos bateaux à toute berzingue… Bonjour la vague ! Il pourrait au moins montrer l’exemple. Nous croisons
Puis vient la longue ligne droite de Carnon, ennuyeuse, bruyante à cause de la 4 voies toute proche et rien à voir à cause des talus… Heureusement elle ne fait que
Nous nous installons près de lui. Henri et Marie France viennent nous chercher les amarres. Un petit tour dans les anciens bacs de rétention des boues de dragage nous font croire à un passage sur la lune.
Mardi,
nous faisons une grande navigation qui nous mène au ponton de Maguelone. Le
soleil est avec nous mais le vent aussi. Nous déjeunons avant d’aller en vélo
voir la cathédrale.
Une promenade très agréable au milieu des étangs et au bord
de la plage nous y conduit.
La bâtisse est superbe et vaut le détour.
Pour la
baignade, pas génial par contre. La mer est plutôt agitée avec le vent du sud.
A peine de retour au bateau, nous voyons arriver par la terre Gérard et Emilie
avec Nicole et Jean et par l’eau c’est le Jean’Viv qui se met à couple avec à
son bord Jean et Viviane mais aussi Marie France et Henri. Denise et Bernard se
joignent aussi à cette joyeuse bande. Nous voilà 12 à bord d’Océan-Manor où les
histoires de bateaux et de navigations vont bon train devant un petit verre. Nous
recevons des nouvelles de La Kim Anh qui
a entamé sa remontée du Rhône. Entre la confluence du Petit Rhône et Beaucaire,
ils ont un peu galéré avec 8 à 10
km/h de courant dans le nez, une fois l’écluse passée,
la navigation a été plus facile mais avec encore 6 à 8 km/h de courant dans le
nez.
Mercredi,
nous avons perdu notre soleil. Ciel gris et bouché. Pas vraiment réjouissant
pour aller se baigner. Nous quittons Maguelone en début d’après midi.
La
navigation dans une espèce de brouillard humide est un peu surréaliste avec les
trouées plus ou moins lumineuses. Nous arrivons un peu en avance pour le
passage du pont de Frontignan.
A 16h00, nous passons le pont pour nous amarrer
du côté du port. Nous croisons le SR, ancien bateau de Simone et Raymond de
Castelsarrasin.
C’est le petit fils Christophe qui navigue dessus avec son amie
Joyce, pour le remonter en Belgique.
Jeudi,
le temps est mitigé, nous restons à Frontignan. Nous profitons d’un poste
électrique pour recharger tous les batteries et mettre le blog à jour. Pour
Jean Marie, un peu de bricolage pour installer une nouvelle lampe design à la
salle de bain.
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