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Vendredi 21 juin, journée ensoleillée et sans vent.
Nous en profitons pour traverser l’étang de Thau. C’est un lac. Après une traversée tranquille, nous arrivons à l’écluse du Bagnas.
Chose étrange, il y a un bateau sur la berge. Il a été sorti de l’eau sans traîner, il était en train de couler juste devant l’écluse. C’est un problème de presse-étoupe qui est à l’origine de le la voie d’eau, mieux vaut près d’une écluse qu’au milieu de l’étang de Thau.
Nous continuons notre navigation jusqu’à Bessan. Nous profitons de l’après midi et de l’eau claire de l’Hérault pour débarrasser le bateau du sable rouge qui est tombé avec les 2 ou 3 averses de ses derniers jours.
Samedi,
nous partons en vélo explorer les environs.
Nous passons à Saint Thibery,
ancien passage de la voie romaine qui allait à Narbonne. Le pont romain qui
enjambait l’Hérault, est encore en partie conservé. Non loin, le moulin du Bled
et sa chaussée. Un endroit bien agréable pour tremper les pieds dans l’eau.
Une
superbe balade sur des routes et chemins peu passants et ombragés, quelques km
à travers une campagne riche et verdoyante.
Dimanche,
nous profitons du marché de Bessan et ses producteurs locaux pour acheter 5kg
d’abricots pour faire un peu de confiture.
Descente de l’Hérault avec ses
oiseaux, c'est un plaisir de les observer. Nous croisons aussi une tortue. Nous passons l’écluse ronde avec un
vacataire qui place les bateaux à l’opposé de l’endroit où ils rentrent…
Bonjour les manœuvres ! La halte de Vias est toujours squattée par les
mêmes bateaux. Merci les hollandais pour votre notion de partage… Peut-on faire
la même chose en Hollande ?
Nous continuons notre chemin pour nous amarrer
en sauvage près des étangs de Portiragnes.
Nous longeons à pieds les marais et
à notre surprise, en plus des oiseaux que l’on trouve habituellement, nous y
voyons des cigognes. Peut-être ont-elles jugés qu’il faisait trop froid en
Alsace.
Lundi,
le vent est toujours bien présent. Une délicieuse confiture d’abricot trône sur
l table du petit déjeuner. Nous quittons notre coin de verdure avec la houle
sur le canal. Nous pouvons observer le changement d’état d’esprit des
éclusiers. Il y a trop de bateaux qui passent et qui font un peu n’importe
quoi. A l’écluse d’Ariège, nous patientons plus de 30 minutes… Il faut attendre
un bateau prioritaire. Quand on sait qu’un éclusage en moyenne c’est 11
minutes, nous aurions largement pu être éclusés avant le passage de la péniche
à passagers.
Océan-Manor s’arrête au pied de l’écluse de Bézier pour déjeuner, ponton
branlant, herbe non tondue piétinée et glissante. La traversée de Béziers s’est
faite sans attente. Pour la montée des écluses de Fonserannes, nous sommes 4
bateaux dans le sas mais que des privés. C’est bien plus agréable. Montée
rapide et sans heurts. Nous continuons notre chemin à la recherche d’un coin
pas trop venté.
Nous trouvons la drague de VNF à sec, Elle est en réparation, elle a été percutée par un bateau de location. Nous passons le tunnel de Malpas pour nous amarrés en sauvage à
l’abri d’un talus et sous les platanes.
Nous ne sommes pas très loin de
Poilhès. Une visite sur le site d’inforhône nous indique que les débits
baissent, doucement mais sûrement.
Mardi,
soleil et ciel bleu, mais aussi grand vent. Il y a du trafic sur le canal, nous
croisons beaucoup de locations mais aussi des privés et des péniches hôtel.
Nous nous amarrons au pont de Pigasse pour déjeuner, super décor, et en plus,
vu l’étroitesse du pont, les bateaux arrivent doucement. Nous reprenons le fil
de l’eau jusqu’à l’embranchement de la Robine.
Nous
Changement de décor, Océan-Manor
navigue sous les pins parasols, un décor typique au canal de jonction. Un arrêt
minute à Sallelès d’Aude pour faire le plein d’eau et embarquer 2 ch’tis de
Hazebrouck jusqu’à Gailhousty.
Encore un magnifique décor pour une soirée
tranquille loin du bruit et de l’effervescence de la ville. Dans la cale en
aval de l’écluse, il y a un bateau à sec, une petite péniche de plaisance.
Mercredi,
soleil, ciel bleu et grand vent. Un coup de klaxon judicieux en sortant de
l’écluse nous évite une collision. Un voilier arrivait rapidement pour entrer
dans l’écluse malgré le feu rouge.
Cette fois, pas d’éclusier à l’écluse du Gua
pour vérifier la vignette VNF. Les quai de Narbonne sont toujours en vrac mais
nous trouvons néanmoins une petite place au pied des halles pour y amarrer Océan-Manor.
Après quelques courses et le déjeuner, nous fuyons le bruit et la faune des
quais de Narbonne.
Nous croisons un pélican en vol qui doit avoir perdu son
sens de l’orientation pour venir se perdre par ici.
Après avoir traversé les
étangs de Sigean et de Gruissan, nous nous amarrons à Sainte Lucie, un coin
idyllique au milieu de nulle part.
Jeudi,
pas de navigation. Nous partons à pied pour faire le tour de l’île de Sainte
Lucie. Manque de chance pour nous, Viviane, une ourse, s’est sauvée du zoo de
Sigean pour se réfugier sur l’île.
Trop de risque pour les promeneurs, l’île
est fermée au public jusqu’à nouvel ordre. Nous nous promenons du côté des
étangs, journée nature, les cheveux dans le vent. Peut-être que le pélican que
nous avons vu hier, s’est lui aussi, échappé de la réserve de Sigean…
Vendredi,
le vent a changé de sens, il y a une petite houle sur le canal. Nous quittons
notre amarrage pour retourner vers Narbonne. La navigation est sportive avec le
vent. Il faut corriger la trajectoire en permanence à cause des fortes rafales
de vent.
Nous nous amarrons en aval de l’écluse de Mandirac. Nous voulions
aller à Gruissan en vélo, mais vu le vent, non abandonnons l’idée.
Samedi
matin, nous avons la visite de Claire, Edmond, Chloé et Thomas. Après un
copieux petit déjeuner, les moteurs sont mis en route.
Nous avons un nouveau
capitaine, c’est Thomas qui prend la barre.
Nous passons l’écluse de Madirac.
Puis naviguons jusqu’à Narbonne. Quelques courses pour approvisionner le frigo
avant de nous arrêter en sauvage en amont de l’écluse de Raonel.
Nous ne sommes pas très loin de Narbonne mais en dehors de la ville.
Nous ne sommes pas très loin de Narbonne mais en dehors de la ville.
Dimanche,
nous ne naviguons pas. Nous faisons un aller-retour en voiture jusqu’à
l’aéroport de Montpellier pour récupérer Loïc et Tiffany pour les vacances.
Sur
la route du retour, nous nous arrêtons à l’oppidum d’Ensérune. Il fait chaud,
très chaud, 44°. Une soirée tranquille à l’ombre et dans la fraîcheur.
Lundi,
soleil, la remontée du canal de la
Robine est agréable. Un bateau sort de l’écluse de Gailhousty.
Océan-Manor y entre à son tour avec 3 autres bateaux.
Nous traversons l’Aude
pour rejoindre le canal de Jonction et ses pins parasols.
Nous arrivons à la Porte Minervoise
Une bonne baignade dans la Cesse
pour se rafraîchir avant de continuer notre navigation. Nous partons pour 38 km sur le grand bief.
C’est fort agréable de naviguer à l’ombre des platanes. Il y a déjà beaucoup de
bateaux en attente. Il va y avoir de la bousculade demain matin.
Mardi,
ce matin le ciel est gris. L’éclusage pour la descente est à 8h30 et non 8h00
comme indiqué dans le guide. VNF modifie les horaires à leur guise. Il n’y a
pas encore d’éclusier et tous les bassins sont encore vides mais les bateaux de
location s’entassent déjà devant les portes. Bonjour le stress lorsque le
remplissage commence. Océan-Manor prendra la 3ème sassée. La
descente se fait sans problème malgré un bateau de location plutôt nul.
Pour
l’écluse d’Orb, il y a de l’attente. C’est toujours le même souk pour passer
Béziers, à croire que les éclusiers ne peuvent pas communique entre eux. Nous
quittons enfin Béziers mais nous arriverons 10 minutes trop tard pour passer
l’écluse de Portiragnes. Nous aurions pu aller manger près des étangs.
Nous
redémarrons après le repas. Les cigognes sont toujours là. Près d’Agde, nous
croisons un Linsen hollandais qui subitement met la marche arrière. Il se rend
compte que son taud ne passe pas sous le pont des 3 yeux. Nous passons l’écluse
ronde avec une pénichette avant de remonter une fois de plus jusqu’à Bessan,
halte bucolique à souhait.
Mercredi,
il a plus toute la nuit. Ce matin le ciel est gris avec un léger brouillard.
Nous ne traînons pas, nous descendons jusqu’à l’écluse du Bagnas où Philippe
nous attend pour écluser.
La traversée de l’étang de Thaud se fait avec un tout
petit vent léger. Nous arrivons à Frontignan pour déjeuner. Le temps d’aller à
la laverie, ce sera l’heure de la levée du pont. Nous sommes les 2èmes à
passer le pont. Derrière nous, une quinzaine de bateaux de location. Le vent se
lève.
Nous arrivons à Maguelone, les pontons sont déjà occupés. Nous nous
mettons à quai.
Mise à terre des vélos, nous allons à l’abbaye et puis à la
plage. Pas de baignade, nous n’avons pas pris les maillots.
Nous bénéficions
d’un superbe coucher de soleil.
Jeudi,
de bonne heure et de bonne humeur, nous retournons à la plage avec un superbe
soleil…
Tous à l’eau pour une baignade rafraichissante. Après cette vivifiante
promenade, nous repartons pour le Lez. Une halte au carrefour pour le plein de
gasoil avant de reprendre notre navigation vers Aigues Mortes. Nous sommes
contents de naviguer pour avoir un peu d’air !
Les Guêpiers d'Europe sont toujours là près des portes du Vidourle.
Nous nous amarrons dans la
dérivation d’Aigues Mortes pour la nuit et nous en profitons pour aller voir et visiter la tour Carbonière.
Vendredi, nous partons au port d’Aigues-Mortes pour aller visiter la ville.
La visite de la tour
Constance et le tour des remparts sont au programme par cette chaude journée. Mais
quel plaisir de découvrir la ville du haut.
Après une journée de marche bien
remplie, nous quittons le port pour reprendre la navigation en direction de Saint
Gilles.
Les chevaux et les oiseaux sont toujours au rendez-vous, quel plaisir de naviguer en fin de journée. Un amarrage en pleine nature pas très loin de l’écluse… Demain, enfin,
Océan-Manor entamera sa remontée du Rhône.
Vendredi, nous partons au port d’Aigues-Mortes pour aller visiter la ville.
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