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Mardi
16 juillet, le soleil est avec nous. La lessive sèche sous le taud, nous
bricolons un peu à bord du bateau, les activités ne manquent pas.
En début
d’après midi, nous passons la première écluse du canal de Bourgogne. Elle nous paraît bien
petite et bien étroite après celle du Rhône et de
Mercredi,
le soleil est là dès le lever du jour, la chaleur aussi. Nous arrivons à
l’écluse de Brazey, il n’y a pas d’éclusier, mais quand ils arrivent, ils sont
2.
Pas besoin de grimper à l’échelle pour leur donner le coup de main. En fin
de matinée, nous nous amarrons en amont de l’écluse d’Aiserey.
Il y a un beau
quai avec de la profondeur, ce qui n’est pas toujours le cas sur le canal de
Bourgogne. Jean Luc et Christiane, des amis de longue date du capitaine,
viennent déjeuner avec nous.
Vers 15h30, nous redémarrons après avoir laissé
passer une plaisance et le Caprice, encore un bateau à passagers. Par contre
nous passons juste devant un hollandais qui n’est pas très content.
Nous
n’avons plus qu’un seul éclusier mais il y a de la main d’œuvre à bord
d’Océan-Manor pour donner le coup de main.
Nous passons 9 écluses dans l’après-midi. Il y a de plus en plus d’écluses à l’abandon, voir complètement murées. C’est bien dommage, les maisons éclusières sont une partie de la personnalité et de l’âme du canal. Heureusement, il y en a encore de très jolies. Nous nous amarrons en amont de l’écluse de Petit Ouges avec son petit musée tenu par Alain Denuit, éclusier passionné. Il y raconte son histoire mais aussi celle de son écluse et de son environnement. C’est super et ça vaut bien le mal que l’on s’est donné cet après midi.
Jeudi,
nous repartons vers Dijon avec un ciel gris et un soleil voilé. Plus on se
rapproche de Dijon, plus le décor dans lequel nous naviguons est moche.
Après
une halte dans le port de Dijon pour déjeuner, nous nous empressons de repartir
pour gagner des endroits plus verdoyants et bien plus calmes. Il y a beaucoup
d’herbes dans le canal, même en forçant, impossible d’ouvrir la porte complètement.
Océan-Manor a bien du mal à avancer tant il y a d’algues autour des hélices.
Nous
croisons une faucardeuse au travail. Ce n’est pas parce qu’elle est passée que
les éclusiers nettoient les abords des écluses.
Lorsqu’Océan-Manor rentre dans
une écluse, il doit de frayer un chemin dans un tas de merdes.
Pour les écluses
suivantes, lorsque nous sommes en haut, c’est à l’aide de gaffes que nous
nettoyons le haut de l’écluse avant de repartir et tout cela sous l’œil impassible
de l’éclusier qui ne lèvera pas le petit doigt pour nous aider…
Pour
Océan-Manor, cela soulage franchement les inverseurs ! Nous trouvons un
quai accueillant à l’ombre à Velars sur Ouche.
Une promenade dans les hauteurs nous donne une belle vue sur la vallée de l’Ouche et la campagne environnante. Nous passons devant un joli lavoir encore en eau avant de rentrer au bateau.
Vendredi,
le ciel est gris. Nous avons même droit à quelques gouttes de pluie.
La
navigation est tranquille, nous suivons la vallée de l’Ouche qui serpente
joyeusement entre les collines.
Le soleil montre son nez, c’est tout de suite
beaucoup plus agréable. Océan-Manor croise quelques bateaux avalants. La
navigation est très bucolique.
Nous
devons avoir changé de secteur, ici plus d’herbes, les portes d’écluses sont
nettoyées. Il suffit juste d’un peu de volonté ! Pour déjeuner, nous nous
amarrons en amont de l’écluse de Pont de Pagny. Il y a du fond, ce qui n’est
pas toujours le cas. Il faut se méfier en approchant les berges sur le canal de
Bourgogne, il y a rarement suffisamment d’eau pour s’en approcher, mais les
éclusiers sont de bon conseil.
Nous repartons après un bon repas sans nous
presser.
Le trafic n’est pas important, par contre, nous croisons malgré tout
pas mal de bateaux à passagers.
Nous nous amarrons pour la nuit dans un petit
endroit paradisiaque, en aval de l’écluse de St Victor.
Nous sommes juste à
côté de l’Ouche où une baignade est bienvenue pour nous rafraîchir.
En fin de
journée, une petite escapade dans ce joli village où il ne subsiste
malheureusement, plus aucun commerce. Nous dînons en terrasse à la fraicheur du
soir avec un joli clair de lune.
Samedi,
nous avons droit à une petite brume matinale suite au bel orage que nous avons
eu cette nuit. Une petite navigation nous mène en amont de l’écluse 25.
Il n’y
a pas trop de fond mais Océan-Manor est amarré à l’ombre. Nous déjeunons avant
d’aller voir l’abbaye de
Dimanche
21 juillet, fête nationale belge. Le soleil est bien présent. Nous repartons en
navigation.
Le canal quitte la vallée de l’Ouche mais la navigation est
toujours aussi agréable. C’est une des plus belle partie du canal de Bourgogne.
En amont de l’écluse 13 nous nous trouvons un petit coin à l’ombre pour
déjeuner. Nous repartons en début d’après midi pour une courte navigation.
Nous
passons 2 écluses avant de nous amarrer à nouveau.
Nous sommes au pied du
château de Châteauneuf. Nous prenons notre courage pour monter la cote de De plus, nous y avons une superbe vue. Nous retrouvons Océan-Manor en fin d’après midi. Il est resté à l’ombre et il y fait bon. Nous passons une très agréable soirée dans ce lieu idyllique. De la terrasse, nous avons vue sur le château qui est illuminé dès la tombée de la nuit. Alors que je veux faire la photo, toutes les lumières s’éteignent… Il est 23h00 !
Lundi,
nous ne nous pressons pas, l’éclusage est prévu à 10h00.
Nous embarquons
Chantal et Louis pour une courte navigation jusqu’à Vandenesse. La coiffeuse
sort ses ciseaux pour Philippe, Kim, Jean Marie et Loïc.
Après un bon repas,
nous repartons pour la dernière échelle d’écluses montantes, il y en reste huit.
Elles sont passées au pas de course.
Les éclusiers ont l’air pressés.
Lorsque l’on arrive à la première, il faut remplir les papiers et recevoir les instructions ainsi qu’une VHF en cas de problèmes. Que de tracasseries juste pour passer un tunnel !... Une fois toutes ces formalités faites, il ne nous reste plus qu’à attendre une bonne demi-heure que le bateau qui arrive du versant Yonne sorte de la tranchée.
Une fois le feu vert donné, nous repartons pour la navigation. Une heure plus tard, nous sommes à Pouilly en Auxois. En allant rendre
-
Quand
voulez vous repartir ?
-
Demain matin, ça serait bien.
-
Impossible,
j’ai 1 bateau qui descend puis 1 autre qui monte. Ce sera demain à 14h00.
Est-ce que ça vous convient ?
-
A-t-on le choix ?
-
Sinon,
c’est après-demain 9h00 !
-
Nous partirons demain à 14h00.
Une fois de plus, nous
sommes pris en otage par VNF. Nous n’avons pas d’autre choix que de passer la
matinée de demain à attendre. Nous profitons de la fin de journée pour faire
quelques courses et aussi le plein de gasoil. Le supermarché et juste à côté du
port. Une journée bien chargée.