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mardi 20 août 2013

Océan-Manor descend le canal de Bourgogne côté Yonne.


Voici le lien pour accéder à l'album picasa avec toutes les photos :

Mardi 23 juillet, nous ne sommes pas pressés pour nous lever, pas de départ possible pour Océan-Manor avant 14h00. Nous sommes obligés d’attendre un éclusier. Evelyne et Stefan, nos amis suisses, embarquent pour une petite navigation. 

Le ciel se charge de gros nuages noirs très menaçants. La navigation ne se fera pas sans pluie ! 13h50, les moteurs sont mis en route et nous nous présentons devant la première écluse de la première échelle. Comme prévu, nous nous prenons une bonne averse.

Heureusement, elle ne s’éternise pas, le soleil est vite de retour.
2 heures plus tard, nous avons passés notre douzième et dernière écluse pour la journée. Le ciel s’obscurcit à nouveau. Cette fois, nous avons droit à la pluie mais aussi à la grêle. De gros grêlons qui fouettent violemment  Nous terminons la navigation sous la pluie. 

Nous amarrons Océan-Manor en sauvage à Saint Thibaut sous une pluie battante. Le temps de se mettre à sec, le soleil est de retour.

Nous allons faire un petit tour au village où se dresse une étrange église avec un grand chœur en gothique rayonnant avec une toute petite nef. Côté commerce, à part une boulangerie, il n’y a plus rien.

Mercredi, le soleil est de retour. Nous voyons passer 2 plaisanciers montants. La navigation sur cette partie du canal est très agréable, c’est sinueux, bucolique avec de très beaux paysages.
Un problème seulement, l’herbe dans le canal. Impossible de s’approcher des berges. Nous nous amarrons sur un ponton d’écluse pour déjeuner à l’ombre.
A 14h00,  nous sommes prêts à naviguer mais toujours pas d’éclusier… Vers 15h00, nous le voyons arriver mais il faut attendre un troisième bateau.



A  partir d’ici les écluses sont très rapprochées, Océan-Manor entame l’échelle de Margny. En fin de Journée nous nous amarrons à Margny le Cahouët un peu avant la halte pour être à l’ombre. Une journée bien remplie, nous n’avons fait que 15 km mais Océan-Manor a passé 14 écluses ! Nous croisons Valérie, la fille de Roland du Roldom qui y habite avec sa famille.


Jeudi, soleil et chaleur dès le lever du jour ! Nous cherchons l’ombre dès le matin. 
Aujourd’hui  nous partons pour une grande journée d’écluses… 2 éclusiers nous suivent, nous n’avons pas de manivelles à tourner et les écluses sont prêtes lorsque l’on arrive. 




Nous faisons une halte de 1h30 à Pouillenay le temps de déjeuner puis nous repartons. Les écluses sont toujours aussi nombreuses et rapprochées.
A 16h30, nous sommes à Venaray les Laumes. Océan-Manor aura parcouru 10,4 km mais aura passé 29 écluses ! Et tout ça avec une chaleur torride. Manque de chance pour nous, il n’y a pas d’ombre au port, nous sommes en plein soleil.
Vendredi, ciel plutôt couvert. Nous débarquons les vélos pour visiter les environs. A 6 km d’Océan-Manor, nous visitons le château de Bussy-Rabutin, une merveille pour les peintures que l’on y trouve, un magnifique château d’apparat.


Nous enfourchons nos vélos pour nous rendre sur le site d’Alésia où un centre d’interprétation a ouvert ses portes il  a 1 an.


Nous prenons le temps d’en faire le tour. Une explication très claire est donnée sur la fameuse bataille d’Alésia qui opposa Vercingétorix à César qui fini par triompher. Un retour dans l’histoire qui est très bien mis en scène. Retour rapide à bord d’Océan-Manor avant de poursuivre notre navigation beaucoup plus tranquille que la veille.
Le soleil est revenu et la balade est agréable. Nous parcourons 12 km mais nous ne passons que 8 écluses. C’est vraiment plus cool ! Océan-Manor se pose au quai de Montbard en fin de journée.


Samedi, le soleil est de retour, la chaleur aussi. Nous récupérons une pénichette pour la suite de la navigation. Elle est devant nous et est un peu frileuse pour s’avancer près des portes.
Nous ne passons que 4 écluses ensemble. Nous faisons halte à Buffon. Une fois n’est pas coutume, nous allons déjeuner au restaurant « Les Marronniers » une très bonne adresse. Après une courte sieste pour certain, un peu de lecture pour d’autres ou un peu de travail pour les derniers, nous allons visiter la forge de Buffon.


Un retour en arrière sur les conditions de travail dans les usines industrielles de l’époque… Superbe. Nous y avons passé tellement de temps qu’il est trop tard pour continuer la navigation. Nous bougeons malgré tout Océan-Manor pour nous mettre à l’ombre dans la tranchée de Buffon.
Le ciel s’obscurcit et le vent se lève. Nous avons droit à un terrible coup de vent violent et à un orage monstrueux mais nous sommes bien à l’abri. Nous passons une nuit pluvieuse et venteuse.
Dimanche, il fait gris et plutôt pluvieux. Suite à l’orage, Océan-Manor est couvert de feuilles et de branchettes.
Il y a beaucoup de branches dans le canal aussi. Pour naviguer, il faut faire du slalom et se frayer un passage.
Certains éclusiers sont sans électricité depuis hier soir. Heureusement les écluses sont manuelles et nous pouvons continuer notre chemin.

Suite à la tempête, il y a des dégâts, nous ne pouvons que constater. Nous nous arrêtons à Ravières pour déjeuner. Le ciel commence à se dégager. Nous repartons avec le soleil. Nous profitons de cette amélioration pour nettoyer Océan-Manor qui en a bien besoin.
Vers 16h00, nous arrivons à Ancy le Franc. Une péniche-hôtel occupe toute la place sur le quai. Nous nous amarrons en sauvage juste derrière. Nous ne traînons pas et allons visiter le château. 



Il est toujours aussi beau et nous apprécions la visite.


Lundi, le ciel n’est pas encore au grand bleu mais il fait très doux. Nous continuons notre navigation sinueuse. Il y a vraiment eu beaucoup de dégâts. C’est peut être aussi du à un manque d’entretien des arbres bordant le canal, entre ceux qui sont morts, ceux qui croulent sous le lierre et ceux qui sont envahis de gui, c’est normal que ces arbres se cassent la gueule lors d’un coup de vent.

Nous arrivons à l’écluse 82 qui a bien du mal à se remplir, les vannes sont bouchées par les herbes et les branches non ramassées avant l’éclusage. Nous nous y mettons et nous sortons un tas monstrueux… Il y a du travail ! Nous ne passerons pas l’écluse 83. A 11h50, nous nous amarrons en amont de celle-ci pour déjeuner. A 13h00, nous sommes prêts, mais pas d’éclusier.
Nous attendrons 13h45 avant de le voir arriver ! Il vaut mieux ne pas être pressé.

Nous avançons un peu plus vite pour arriver à Tanlay. Nous voulons aller visiter le château avant la fermeture ce soir car demain il n’y a pas de visite.


Nous arrivons à temps. Visite au pas de course, la guide est pressée de terminer sa journée.



Mardi, soleil, nuages et chaleur. La péniche privée « Sable » passe devant nous. Elle avance à 3 km/h et en plus, ceux qui sont à bord ne donne pas le coup de main à l’éclusier !
C’est Jean Marie qui s’y colle. Nous ramassons toutes les herbes en naviguant si lentement… Grosse misère pour les inverseurs mais nous n’avons pas d’autre solution, impossible d’approcher une berge pour s’amarrer.
Nous arriverons malgré tout à Tonnerre pour déjeuner.


Une promenade en ville nous mène à la Fosse Dionne et son eau bleue lagon puis sur la terrasse de l’église qui surplombe la ville. Nous repartons dans l’après midi. Nous ne suivons plus la péniche mais les écluses restent une galère.

Il y a un tel amas d’herbes et de crasses que s’en est difficile de faire marche arrière. Heureusement une amarre sur un bollard peut aussi bien arrêter le bateau. Pour repartir, c’est le même cirque… Trop de saloperie dans les hélices pour avancer ! C’est vraiment un manque de travail de la part des éclusiers. Est-ce vraiment si difficile de vider les sas de leur amoncellement d’herbes.
Un éclusier nous a répondu que cela lui donnait mal aux mains. Certains éclusiers font tout pour décourager les plaisanciers. Comment profiter du canal de Bourgogne si une angoisse monte à chaque passage d’écluse. Qu’attendent les responsables de VNF pour y mettre un d’ordre et mettre ces éclusiers fainéants au travail ?

Nous nous arrêtons en fin de journée à Flogny la Chapelle. Gilberte et Franz viennent nous y rejoindre pour quelques jours de croisière.
Mercredi, nous démarrons la journée avec une température très agréable. 

La première écluse que nous passons est propre. Un grand tas d’herbes trône sur le quai, comme quoi, c’est vraiment une question de volonté. Dans le bief aval aussi, c’est beaucoup plus propre. Même si les herbes sont toujours sur les côtés, nous n’avons plus les gros paquets d’herbes et d’algues qui flottent suite aux bassinées de nettoyage d’écluse, bien moins fatigantes que le râteau. La navigation est tout de suite beaucoup plus agréable. C’est Franz qui prend la barre. 



Nous faisons halte à Germigny pour déjeuner. Nous repartons en milieu d’après midi pour St Florentin. Une escale juste en amont du port nous permet de rester à l’ombre de grands marronniers pour un peu de fraîcheur.

Visite  de la ville malgré la chaleur. Nous sommes contents d’avoir mis le bateau à l’ombre, il y fait frais.
Jeudi, nous partons en voiture vers les vignobles de Chablis et d’Irancy pour y visiter quelques caves, l’après midi, ce sera la ville d’Auxerre.
Vendredi, petit déjeuner en terrasse. Il y a beaucoup de bateaux qui descendent. Nous patientons jusqu’à 9h45 pour partir.

Nous sommes 3 bateaux, la navigation est tranquille. Nous croisons quelques bateaux montants. Il y a du trafic sur cette partie ci du canal de Bourgogne. Jean Marie étant parti en voiture faire les courses, nous récupérons les produits frais au passage d’un pont. Nous pouvons ainsi tout mettre rapidement au frigo.
Pour déjeuner, nous nous amarrons en amont de Briennon à l’ombre. Nous débarquons tables et chaises pour être au frais. C’est très agréable, surtout par cette chaleur. Nous repartons en milieu d’après midi pour terminer la longue ligne droite du canal qui nous mène à La Roche Migennes.
Elle est longue et plutôt interminable par la chaleur qu’il y fait.


Nous passons la dernière écluse du canal de Bourgogne pour nous retrouver sur l’Yonne. Une rivière où l’on retrouve de grandes largeurs et des méandres boisés.
Nous passons 2 grandes écluses, nous nous y sentons un peu perdu après les petites écluses Freycinet du canal.
Nous atteignons Joigny en fin de journée.
Amarrage sur un petit quai en amont de la ville pour être au calme.

Voici le lien pour accéder à l'album picasa avec toutes les photos :


Une navigation très agréable sur le canal de Bourgogne. Un bémol malgré tout du à un manque évident de travail de certains éclusiers qui laissent les sas d'écluses remplis d'herbes et de branches et qui pour nettoyer préfèrent envoyer la "merde" plus loin en faisant une bassinée... Un râteau et des tas de compost aux écluses permettraient une bien meilleur navigation. Il suffit d'un peu de bonne volonté. La différence entre les biefs et écluses propres et ceux qui ne le sont pas est flagrante. En plus, le ramassage des herbes avant qu'elles ne pourrissent et ne coulent réduirait aussi fortement l'envasement. Une idée soumise à VNF, mais qui n'a pas l'air au courant du problème...