Les archives du blog d'Océan-Manor

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vendredi 10 août 2018

Des nouvelles d'Océan-Manor....

Voici enfin des nouvelles d’Océan-Manor. Vous êtes nombreux à vous inquiéter du fait que le blog n’a pas été mis à jour cette année.  Avec toutes les activités que l’on a eues, nous n’avons pas pris le temps d’écrire.
Nous avons commencé la saison en navigant sur le bateau des autres, La Kim Ahn et Hybrida.
Maintenant, il faut faire un grand bon en arrière pour le début de saison d’Océan-Manor. Le jeudi 14 juin, Océan-Manor s’extirpe du hangar où il a passé l’hiver à sec. Calage sur la remorque, petite promenade derrière le clark pour retrouver les sangles qui vont lui permettre de retrouver enfin son élément, l’eau.



Une mise en route tout en douceur, il faut y remettre tout ce qui a été retiré pour pouvoir le mettre dans le hangar, avant de faire son premier voyage vers Tournai. Enfin un peu de navigation. Encore quelques jours à la halte de Tournai pour remplir le bateau des vêtements, de l’alimentaire et de l’informatique. Océan-Manor est maintenant bien lesté, nous pouvons partir.
Mardi 10 juillet, nous larguons les amarres l’après midi du match France Belgique. Nous arrivons à Fresnes-sur Escaut au son des coups de klaxon, la France a gagné. 
Mercredi matin, nous partons de bonne heure nous reprenons la bassinée d’une péniche avalante. La navigation est tranquille malgré le trafic commercial important. Nous n’attendons pas beaucoup aux écluses. A Arleux, nous embouquons le canal du Nord. Notre navigation nous mène jusqu’au pont de Ruyaulcourt.















Jeudi, nous repartons vers 7 h 00. Il y a du trafic commercial. Les premières péniches sont parties à 6h30. La descente vers la Somme est pénible. Nous suivons une péniche de 38 m chargé qui n’avance pas. Mais les biefs sont trop courts pour le dépasser. De plus, elle ne s’amarre pas dans les écluses et se tient au moteur. Nous valdinguons bien derrière. Depuis que les écluses sont en télégestion, c’est vraiment la pagaille. D’abord les éclusiers ne te répondent plus à la VHF. Tu attends mais pas d’idée du temps que tu vas attendre. Une fois dans l’écluse, parfois tu attends 10 minutes pour que la porte avale se referment et parfois c’est à peine si elle ne se ferme pas alors que nous ne sommes pas encore dans l’écluse… Est-ce que l’éclusier sait que tu est aussi dans l’écluse ? Avec ces portes guillotines, nous avons eu quelques grosses frayeurs. Puis les amarrages dans les écluses ne sont pas évidents et pas prévu pour la plaisance non plus. Le canal du nord n’est vraiment pas fait pour les plaisanciers. Où est la sécurité dans tout ça ? Peut-être attend-on un incident ou un accident pour agir ? Nous terminons malgré tout le canal du nord avant la tombée de la nuit. Nous passons Pont l’Evêque et partons sur le canal latéral à l’Oise. Nous croisons le Baychimo qui lui part en direction de la Belgique. Océan-Manor se retrouve en amont de l’écluse de Bellerive pour la nuit.

Vendredi, nous quittons notre amarrage rapidement. Dès qu’un montant sort de l’écluse, nous reprenons sa bassinée. Nous avons passé la nuit sur le quai d’attente de l’écluse. Ici, les éclusiers sont charmants, ils répondent à vos appels et sont d’une gentillesse et d’une amabilité, bonjour, je vous écoute, merci, à votre service, …. Nous devons être dans un autre pays !... Le soleil est bien présent et la descente de l’Oise fort agréable. Il y a beaucoup de péniches de commerce à quai mais aussi en navigation. Nous croisons quelques bateaux de plaisance, mais ils sont peu nombreux. Nous virons à gauche au bout de l’Oise pour remonter la Seine. Encore quelques km et nous voici à Conflans-Ste-Honorine. La halte est complète. Nous nous amarrons en aval de la halte sur le travers du ponton. Il est tard et la navigation devrait bientôt s’arrêter. Demain, c’est le 14 juillet : pas de navigation sur la Seine.





Samedi 14 juillet, repos. Quelques rangements, un peu de nettoyage et quelques bricoles par-ci par-là. Bruno et Corine viennent nous saluer. Cette fois nous ne descendrons pas jusqu’au Andelys. À 2h00 du matin, un bateau à passagers vient s’amarrer à moins d’un mètre d’Océan-Manor. No Stress !
Dimanche, nous reprenons notre navigation vers Paris. Il y a toujours pas mal de trafic commercial. Nous éclusons à Chatou avec 2 autres bateaux de plaisance et une péniche qui ne s’amarre pas et qui se maintient au moteur. Le petit voilier qui est juste derrière a bien du mal à tenir les amarres de son bateau. Comment se fait-il que les éclusiers laissent passer des comportements pareils ? En Belgique, l’éclusier ne lancera pas la bassinée tant que tous les bateaux ne sont pas amarrés. Doit-on attendre un accident pour que les autorités prennent des mesures strictes ? Nous trouvons à nous amarrer en amont de Port Van Gogh.

Lundi, Tiffany et Antoine nous rejoignent pour quelques jours. Nous continuons notre navigation en passant par le canal de Saint Denis. Une halte en face de la Géode pour manger avant de reprendre la descente vers le port de l’Arsenal en passant par le canal Saint Martin. Il n’y a pas trop de monde sur les quais, la descente est tranquille et l’arrivée au port magique.








Mardi, nous partons faire le tour de Paris, une première fois en journée. Le temps se maintient au beau. Malgré quelques gros nuages gris. Nous remontons jusqu’à Austerlitz avant de redescendre en fin de journée jusqu’à Grenelle et revenir au port de l’Arsenal avant 22h00.






Mercredi pas de navigation, notre jeune équipage visite Paris à pieds. En fin de journée, changement d’équipage. Anne, Tiffany et Antoine débarquent, Sabine embarque.
Jeudi, c’est Bernadette qui embarque pour compléter l’équipage d’Océan-Manor. Un nouveau tour de Paris. Nous descendons jusqu’à l’île de la Jatte où nous passons la nuit à couple d’une péniche.
Vendredi remontée de le Seine et traversée de paris avec une halte à Grenelle pour déjeuner. Nous terminons la journée à Alfortville en aval de l’écluse de Port à l’Anglais. Nous sommes arrivés trop tard pour la passer.
Samedi, Sabine quitte Océan-Manor, travail oblige. Nous passons Alfortville, il fait très chaud et nous continuons la remontée de la Seine jusqu’au port aux Cerises.
Dimanche, nous passons la matinée à Draveil et allons visiter le marché sur les conseils de notre voisine de ponton. Nous repartons l’après-midi pour notre remontée de la Seine. Nous terminons notre journée en aval de Coudray.
Lundi, nous continuons notre remontée tranquille de la Seine. Le trafic commercial est toujours là. Malheureusement dans les écluses, les gros commerces ne s’amarrent pas et se maintiennent au moteur. La galère pour nous, bateaux de plaisance, qui sommes amarrés derrière. Nous nous amarrons en fin de journée en aval de l’écluse d’Eaux Vives. Claude et Marie-Claude et leur 2 petites filles viennent nous saluer. Un bon barbecue est allumé pour nourrir tout le monde.


Les jours suivant, la remontée de la Seine continue sous un soleil de plomb et une chaleur écrasante. Une halte à Samois-sur-Seine, puis Moret-sur-Loing, puis Montereau-Fault-Yonne où nous embouquons l’Yonne. Nous nous amarrons difficilement sur la halte qui est encombrée de bateaux ventouses. Mais à couple et sans service, ça fera l’affaire pour la nuit.
Vendredi, nous nous lançons à l’assaut de l’Yonne et de ses écluses à bajoyers inclinés. Nous ferons halte à Sens. Ce soir on nous promet une belle éclipse mais le ciel se couvre et nous aurons droit à un bel orage.
Samedi, nous remontons jusqu’à Joigny où nous retrouvons le Maria Luis avec Yolande et Michel ainsi que Jacky et Bernadette. Anne revient à bord d’Océan-Manor en fin de journée.
Dimanche, nous déplaçons le bateau de 800 m. Nous profitons de  la journée pour visiter Joigny. Le Narbonne arrive, puis c’est au tour du Chamudi que nous prenons à couple d’Océan-Manor. Un apéro est organisé sur le quai.


Lundi, nous profitons de la proximité d’un supermarché et de sa pompe à essence pour remplir un peu les citernes. Livraison au vélo. Un petit nettoyage de la coque occupe la suite de la journée. 
Mardi, vu la chaleur, nous nous trouvons une place à l’ombre tout juste en amont de l’écluse d’Epineau.


Mercredi, nous quittons notre coin à l’ombre pour rejoindre l’armada de l’ANPEI à Migennes.









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