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lundi 12 septembre 2016

Océan-Manor descend le Canal de l’Est branche nord et la Meuse en direction de la Belgique.




Dimanche 4 septembre, le temps est triste, ciel gris, pluie fine, … pas super pour naviguer. Nous avons passé la nuit en sauvage près du pont canal de la Meuse. 


Nous embouquons aujourd’hui le canal de l’Est Branche Nord.  


À Sorcy-St-Martin, la première partie du canal passe à côté de l’usine de production de chaux et de ses fours. C’est plutôt poussiéreux. 

Nous avons de la chance, toutes les écluses sont prêtes pour nous. Nous n’avons pas beaucoup d’attente. A la sortie de l’écluse 4 nous passons sous une enfilade de ponts. 

Ici, comme à beaucoup d’endroits sur cette partie, le canal est près à partir en goguette dans les champs. Faut-il attendre un effondrement de berge pour que VNF agisse. 

A Euville, le joli quai semble abandonné comme le bateau qui s’y trouve. 

Nous continuons notre balade, par endroit, les berges sont de vrai gruyère.


Qu’attend-VNF pour effectuer une grande campagne de chasse aux ragondins et aux rats qui minent les berges de nos canaux ? Une vraie calamité pour les rives. De plus, ils n’ont pas de prédateur, ils ont donc tout le loisir de se reproduire ! Vive la reproduction des familles et de leurs innombrables galeries. Ce n’est pas la petite buse qui rôde qui va leur faire ombrage. 

Nous arrivons à Commercy et son barrage, mais dans l’air, c’est surtout la bonne odeur des madeleines qui flotte dans le vent. 


Les martins pêcheurs se font nombreux, signe que l’eau ne doit pas être très polluée. 


Après Sampigny, dans les courbes dangereuses, nous découvrons un ancien panneau qui ne doit pas dater d’hier. 



Nous voilà déjà à l’écluse des Kœurs, non loin des villages de Kœur-la-Petite et Kœur-la-Grande. 


Un coin très agréable pour une halte en sauvage lorsque le temps est plus ensoleillé. Entre les berges qui s’effondrent et les trous de ragondin  qui s’agrandissent, les berges du Canal de l’Est sont très malades, il est grand temps de s’en inquiéter. 



Nous arrivons en milieu d’après midi à Saint-Mihiel où nous trouvons une place. Super.

Lundi, le temps est à la pluie. Nous ne sommes pas pressés de larguer les amarres. L’après-midi, le temps est sec. Nous avions demandé l’éclusage pour 14h00. Nous sommes à l’heure. Ici nous sommes dans le secteur manuel, un éclusier vous accompagne donc dans votre navigation. 



Jean Marie donne le coup de main pour tourner les manivelles. Malgré le temps gris, le décor est bien agréable. Nous ne sommes pas seuls à naviguer. 




Sur le parcours, nous découvrons des vannes remises en peinture, mais les côtés du déversoir sont bien malades. 


Le ponton de Lacroix-sur Meuse est complet. 



Nous amarrons Océan-Manor sur le quai incliné. 

Une partie de boule est en cours entre 2 équipages de bateau. 

L’un belge, l’autre français. Ce sera les français qui gagneront la partie 1é à 3, dans la bonne humeur. Nous sommes conviés à l’apéro.
Mardi, un soleil timide se lève enrobé de brouillard. 

Nos 2 équipages d’hier soir s’en vont. Ils partent vers le sud. 



Nous larguons les amarres également mais partons vers le nord. Nous suivons le bateau Tom, avec qui nous allons naviguer toute la journée. 


Nous arrivons avec un peu d’avance à la première écluse. La berge est très abîmée. Difficile d’y débarquer, Océan-Manor reste en travers du canal. 


L’éclusage se fait toujours à la main. 



A l’écluse d’Ambly, 2 voitures VNF attendent qu’on s’occupe d’elles parce qu’elles sont déclassées. 


La halte d’Ambly donne envie de s’arrêter mais nous avons programmé notre navigation jusqu’à Verdun. 


Nous découvrons un nouveau balisage, pas encore rencontré jusqu’à présent. Il sert à indiquer des empierrements restants et dangereux suite au recul de la berge. 


La navigation est agréable. Les oiseaux sont nombreux, même une tortue se laisse approcher sans plonger. 



Nous croisons aussi quelques bateaux montants. 



L’arrivée à Verdun est toujours aussi spectaculaire et jolie. 




Nous trouvons de la place au ponton. 


Mercredi, petite escapade rapide à Paris. Nous voyons passer en fin de journée une péniche de commerce lège, avalante.

Jeudi, le temps est toujours au beau fixe. Nous reprenons notre navigation avec Tom. Nous quittons Verdun et ses grands monuments. 



La Meuse coule à côté du canal. 


Un bollard attend des jours meilleurs. Là où il est, il ne sert plus à personne. 


Un peu plus loin, des vaches en goguette gambadent sur le chemin de halage. 


Un peu plus loin, une barge VNF attend sagement du travail, elle est prête pour l’élagage… 


Mais manque de moyens, manque de personnel, manque de matériel, … Elle attend. Nous poursuivons notre navigation. Les éclusiers nous suivent. Les écluses sont prêtes pour nous. La navigation est très agréables et les décors majestueux. 




Que de belles échappées au fil de la Meuse. Les barrages à aiguilles sont peu à peu remplacés par des barrages à clapet. On sent le personnel démotivé, désabusé, … On ne nous donne pas les moyens de continuer à faire notre travail. Il y a plus de personnel dans les bureaux que sur le terrain, comment voulez-vous que cela fonctionne correctement.






 Pour nous, c’est la fin des écluses manuelles. 


Nous éclusons grâce à notre petite boite. Océan-Manor s’arrête pour la nuit à Dun-sur-Meuse. 


Un petit tour en vélo nous mène à l’église qui domine la Meuse. 


De retour au bateau, une baignade pour aller retirer les algues que l’on a autour des hélices. 

Vendredi, nous repartons seul.



 La première écluse que nous rencontrons est en panne. Les feux sont rouge/rouge/vert… Un sapin de Noël.

La navigation se poursuit jusqu’à Stenay sans autre problèmes. 





Nous repartons après le déjeuner. La navigation est toujours aussi agréable et bucolique. 




A Pouilly, l’écluse est rouge/rouge. Océan-Manor entre malgré tout dans l’écluse. 



Nous appelons, il faut patienter. 
Le bief d’en dessous est un peu bas, nous comprenons pourquoi un peu plus loin. Une partie de la berge est effondrée et l’eau s’en va dans les champs voisins. 

Impossible de maintenir le niveau. 



Nous nous amarrons pour la nuit à la petite halte en amont de l’écluse d’Alma à côté du bateau Elline. Un site bien tranquille au milieu de la nature. 


Samedi, le soleil est toujours bien présent. Nous continuons notre descente de la Meuse avec Elline. 



Quel plaisir de naviguer sur la Meuse dans de telles conditions. 



Nous nous amarrons sur le seul ponton qui reste à Sedan. C’est jour de foire. Monde, bruit, musique, … Nous qui cherchons la tranquillité, une halte à Sedan pendant la foire est à déconseiller. Nous déjeunons et nous allons voir plus loin. 





Nous suivons Elline qui rentre à Pont-à-Bar, son port d’attache. Nous remontons 2 écluses du canal des Ardennes pour y passer la nuit. 



Nous sommes très bien accueillis par Bénédicte de Ardennes Nautisme. 


Dimanche. Le temps est gris mais sec. Jean Marie va glaner quelques prunes à l’écluse de Meuse, il y en a 3 kg, assez pour faire quelques pots de confiture. 

La descente est agréable malgré le temps gris. Une porte d’écluse avec une tige de ventelle tordue, mais qui fonctionne malgré tout. 



Un peu plus loin, c’est un abri de pêcheur qui se monte… Avec autorisation ? 


Une branche qu’il vaut mieux éviter pointe au milieu du chenal. 


Nous arrivons avec un  rayon de soleil à Charleville-Mézières. 



Le port, avec sa passerelle à 3 m et sa limitation de longueur à 12 m, est vide. 3 bateaux alors qu’il y a 120 anneaux ! 


Cherchez l’erreur. Une visite de la ville nous mène à la place Ducale et à l’église St Rémi. 


Nous fuyons le bruit de la ville pour trouver un amarrage plus tranquille.






Lundi, de bonne heure, nous voyons passer une péniche chargée montante. 


Elle navigue à la demande. Après la cuisson de notre confiture, nous larguons les amarres. La descente est tranquille et très bucolique dans les courbes de la Meuse. 





Nous arrivons à Monthermé pour déjeuner. Corinne et Bruno nous rejoignent en voiture. 


Ils arrivent de Liège où ils terminent premier à la régate de l’Ile Monsin. Nous déjeunons ensemble. A la capitainerie, nous découvrons un modèle de pompe à eaux noires manuelle comme devrait avoir toutes les capitaineries dotées d’un pavillon bleu. 

Une petite escapade sur les hauts de Monthermé avant de continuer notre descente jusqu’à Laifour. 




A l'écluse de Deville, VNF attend que les bajoyers tombent dans le fond de l'écluse pour les refaire alors qu'il suffirait de rejointoyer les pierres avant qu'il ne soit trop tard. C'est juste une question d'entretien courant qui n'est pas effectué.

La descente des boucles est toujours aussi jolie. 


Une halte très agréable où la capitaine de port vient vous prendre les amarres. Océan-Manor est amarré juste en amont des Dames de Meuse. 



Une petite visite à la source sanglante, résurgence d’eau ferrugineuse, avant la tombée du jour pour se dégourdir les jambes.

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