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dimanche 12 juin 2016

Océan-Manor descend doucement le canal du midi.



Dimanche 29 mai, le temps n’est pas superbe. C’est la fête des mères. Nous embarquons Agnès, sa maman Irène et Mathis sur le Morgenster pour une petite croisière improvisée. 

Avec le vent et le courant, le premier pont est difficile à franchir pour René. Un petit coin de la timonerie et le klaxon en feront les frais. Il y aura un peu d’aluminium à redresser. 

Nous nous amarrons en amont de l’écluse de Gay pour déjeuner. Le temps est un peu gris pour manger en terrasse. 



Le soleil se montre doucement. La navigation est agréable. Le soleil se montre généreux l’après-midi. 




Only you nous a rattrapé, il est une bassinée derrière nous. 


Nous nous amarrons en amont de l’écluse de Tréboul pour la nuit. Une fois amarré, nous avons droit à une bonne grosse averse.

 
Lundi, le soleil est là avec le vent. Quelques gros nuages se promènent encore dans le ciel. Depuis Castelnaudary, nous retrouvons des éclusiers à chaque écluse et c’est bien agréable de causer un peu. Le contact avec les acteurs du canal fait partie de la vie sur l’eau. 

Un héron pourpré nous salue lors de notre passage. 

Malheureusement, en observant la faune et la flore des existent sur les berges, nous pouvons aussi constater leur dégradation très importante à certains endroits. 


Plus loin, ce sont des arbres morts alourdis par le lierre qui menacent de tomber au canal. Parfois, ce ne sont que les branches qui tombent et qui rendent la navigation dangereuse pour les hélices. Où est donc l’entretien ?


Nous faisons halte pour la nuit à la halte de Villesèquelande.
Lundi, la météo n’est pas superbe. Nuage et fine pluie. Nous trainons un peu avant de partir en milieu d’après-midi à la faveur d’une éclaircie. 

Nous croisons  le Savannah en Amont de l’écluse de Villesèque. Lors de notre navigation, nous croisons un voilier fantôme, il n’est pas amarré à la berge mais il ne progresse pas non plus. 


Un petit air de musique en sort. Il doit y avoir quelqu’un à bord. Nous le dépassons doucement. Une courte navigation nous mène en amont de l’écluse de Lalande. Les moteurs ont assez tourné pour avoir de l’eau chaude pour la douche et pour avoir les batteries rechargées.
Mardi, nous reprenons notre navigation vers Carcassonne. Le temps est sec mais reste gris. Le premier éclusier que nous croisons est tout sauf cool. Nous faisons halte pour déjeuner à Carcassonne, pas au port vu les tarifs pratiqués, mais juste un peu plus loin. Nous profitons de la ville pour y faire quelques courses. Un 1500 percute le bateau de La Chinoise, constat, assurance, … avant de continuer notre chemin. 

VNF a positionné de nouvelle barrière sur les pontons ! Difficile de s’en servir dans de telles conditions. 



Comment débarquer un équipier si l’on a un bateau avec un tirant d’eau de plus de 80 cm… Très difficile d’accéder à la berge. Où est donc la sécurité ? Nous quittons Carcassonne sous un ciel toujours gris. Nous naviguons maintenant à 3 bateaux : Océan-Manor, Morgenster et La Chinoise. Nous entrons sans problème tous les trois dans les écluses. 


Nous sortons de la ville et du bruit pour nous amarré dans la campagne en amont de l’écluse de l’Evêque. Max, part en mobylette, coiffé d’un casque tout neuf, pour aller rechercher son fourgon. Il aura un peu de mal à retrouver le bateau.


Près de notre amarrage, de jolies orchidées. 





Jeudi Mikaël et Coralie embarquent pour quelques jours de navigation sur La chinoise. Le soleil est avec nous, le paysage toujours aussi beau malgré les trouées faites dans la voute de platanes. 



Nous passons Trèbes et son agitation bruyante. Nous ne sommes pas encore en pleine saison, mais nous devons attendre  près de 2 heures pour passer la triple écluse. 



Il fait beau et c’est l’heure du goûter. 

Dans le bief vers Marseillette, nous croisons quelques bateaux amarrés dont un 1500 amarré aux branches de platanes. 

Avec les platanes disparus, nous bénéficions d’une autre vue sur les environs du canal, les monts qui nous entourent, un joli champ de coquelicots, … 


Une drôle de construction prend naissance sur le canal alors qu’un peu plus loin, VNF sauvegarde la piste cyclable avec des planches. 



Nous faisons halte pour la nuit à Marseillette où nous nous installons sur le quai pour dîner.

Vendredi, grand beau soleil et chaleur. 



Une canne vient réclamer son du sur le bateau. Elle n’hésite pas à frapper du bec au carreau. Nous croisons Enchantée qui attend la marée haute pour repartir.

Nous constatons avec bonheur qu’à plusieurs endroits VNF a fait quelques travaux d’entretien des cales. 


Ce sont des travaux qui devraient être généralisés à tous les ouvrages d’art du canal. 


Déjeuner sur la berge à l’ombre en amont des écluses de Fonfile. 

Nous repartons en début d’après-midi avant l’afflux de locations. 



Nous croisons l’Horizon, le nouveau bateau de chez Le Boat. 


Il n’est pas très joli sur l’eau et un peu large dans les hauteurs. Passera-t-il facilement sous les ponts ? Avec toutes ses baies vitrées, ne fera-t-il pas trop chaud à l’intérieur ? a moins d’avoir la climatisation… et le groupe électrogène qui va avec et qui tourne en permanence comme déjà pas mal de bateaux du Boat. Ce n’est vraiment pas super d’être amarré en sauvage pour le calme et de se retrouver avec de telles bateaux bruyants qui viennent se coller à nous comme des mouches plutôt que d’aller s’amarre un peu plus loin  pour éviter de nous casser les oreilles!

Nous passons l’écluse de l’aiguille, toujours aussi joliment décorée. 




Une tortue se pavane sur une branche. 

Halte pour la nuit à Puichéric où nous ne manquons pas d’aller faire nos emplettes chez le boucher : Modeste Mas. Ce soir au menu ce sera nems bateau.
Samedi, il fait toujours aussi doux. Nous allons jusqu’à La Redorte pour déjeuner. Nous y croisons Blanche Hermine et Only You. Le repas se fera sur les tables du port où nous pouvons caser tout le monde. 

A la sortie de La Redorte, le spectacle est désolant… Encore des bateaux abandonnés et coulés. 



Nous sommes toujours à 3 bateaux à naviguer ensemble, mais en fonction du trafic, nous ne sommes pas toujours à 3 dans les écluses. 

Petite halte à Homps, le temps de faire le plein d’eau et faire tourner une machine à laver avant de quitter la ville et son bruit pour une nuit dans la campagne. Nous faisons halte en amont de l’écluse de l’Ognon.
Dimanche, nous quittons notre amarrage de bonne heure pour une courte navigation. Nous nous amarrons en amont de l’écluse de Pech Laurier pour crapahuter jusqu’au joli point de vue. 






Le temps est avec nous et la vue est superbe.



Nous repartons en début d’après midi avant tous les bateaux de location non sans mal, ils voulaient prendre notre place dans le sas. 

De jolis figuiers de barbarie sont en fleurs sur les berges. Mieux vaut les regarder de loin ! Les genets donnent aussi de jolies couleurs au canal. 

Nous passons devant le château de Paraza qui a terminé son quai d’accueil. Une halte de plus sur le canal. Nous l’essayerons lors de notre prochain passage.


A la sortie de Paraza, la berge s’écroule. Qu’attend VNF pour agir ? Que la route se retrouve dans le canal ? 

Le couple de cygnes noirs de Ventenac à cette année des petits. Ils se promènent tranquillement malgré le passage des bateaux. 

Un peu plus loin, l’Itah Est est toujours là. Un petit clin d’œil à Bruno qui l’avait convoyé depuis la région parisienne avec quelques soucis dont le passage du pont de Capestang. 


La Marie Thérèse qui était à Narbonne est maintenant amarrée devant le château de Ventenac. Nous passons le Somail surchargé de bateau pour aller nous amarrer près de la porte Minervoise. Nous en profitons pour aller nous baigner dans la Cesse. Un bain rafraichissant et bienvenu par cette chaude journée.
Lundi, nous quittons notre amarrage à l’ombre en début d’après-midi. Nous passons Argeliers qui est devenu une zone triste et pleine d’épaves, alors que c’était il y a quelques années encore une zone animée du canal.

Nous faisons halte pour la nuit au Domaine d’Ale un peu en amont de Capestang.
Mardi, une courte navigation nous mène à Capestang, là aussi, vu les tarifs pratiqués, nous nous amarrons en dehors du port. 



Nous rejoignons Only You. Julia, la nièce de Miwako, et Rémy viennent nous rejoindre pour une soirée animée sur la terrasse d’Only You, c’est la plus grande !
Les nouvelles du côté du Rhône ne sont pas bonnes. Les débits sont trop importants pour remonter. Demain, nous ferons demi-tour avec la Chinoise pour une escapade vers Port La Nouvelle pour passer le temps.