Mercredi 15 juin, nous sommes
toujours à Sainte Lucie à 3 km de Port la Nouvelle. Nous partons à pieds
explorer les environs. Nous parcourons les anciennes salines avec sa flore, sa
faune, ses alignements de piquets d’anciennes délimitations de parcelles et ses drôles de constructions
abandonnées.
Nous arrivons sur une plage, encore bien loin de la mer, mais
couverte de bois. D’où vient donc tous ces troncs d’arbres, branches et
souches ?
Jeudi, le ciel est mitigé même si
le ciel bleu est présent. Une petite escapade à vélo à Port la Nouvelle pour
aller chercher quelques kg de sardines. Une bonne sardinade temps que l’on est
au bord de mer.
Une escale près de l’écluse de Sainte Lucie pour faire de l’eau
et nous rebroussons chemin vers les terres. Nous repassons au pied des arbres
tordus, torturés par le vent qui est toujours bien présent.
Un crabier chevelu
croise notre sillage. Quel bel oiseau gracieux.
Un peu plus loin, c’est une
étendue de goélands qui prennent leur envol lors de notre passage.
Nous
cherchons un coin abrité pour passer la nuit. Voilà René qui tire La Chinoise à
la bricole… Ce n’est pas parce qu’elle est en panne, mais juste pour l’avancer de
quelques dizaines de mètres.
Nous avons droit à un superbe coucher de soleil.
Vendredi, ciel bleu et vent. Nous
poursuivons notre remontée du canal de la Robine sans nous presser.
A hauteur
de Mandirac, nous passons devant un chantier encore bien actif.
Un peu plus
loin, c’est une cigogne qui nous salue. Aurait-elle perdu sa boussole, elle est
loin de l’Alsace.
La cathédrale de Narbonne se dresse au loin, nous nous
approchons de la ville.
Une petite halte avant Narbonne, pour déjeuner puis
pour l’avitaillement dans une grande surface. L’après-midi, nous traversons
Narbonne sous le soleil.
L’Aude est basse et nous passons sans difficulté le
pont des Marchands.
Le déversoir en aval de l’écluse de la Charité n’est pas
trop violent.
A l’écluse de Gua, nous devons attendre, il y a un bateau
avalant. Nous découvrons La Kim Anh. Le temps d’une rapide petite causette, nos
chemins se croisent.
Nous arrivons pour la nuit à Raonel. Nous nous installons
en amont de cette très jolie écluse.
Samedi, le vent est toujours bien
présent et le ciel plutôt couvert. Nous quittons notre tranquille amarrage en
début d’après midi. Nous passons la porte de garde et traversons l’Aude en
suivant bien le balisage.
Bihoreau, hérons et grandes aigrettes sont à la pêche
sur le barrage.
Nous passons l’écluse de Gailhousty.
Au loin, la grande écluse de
Sallèles se prépare pour nous. Dominique et Roland du Rol’Dom nous ont vu
arriver et ont appuyé sur le bouton.
Pas besoin de débarquer un équipier. Nous
nous amarrons dans les roseaux un peu plus loin pour la nuit.
Dimanche, c’est avec un ciel encore
bien couvert et avec du vent que nous terminons le canal de Jonction.
Nous
naviguons toujours avec La Chinoise. Il y a du monde à bord depuis vendredi.
Sylvie, Marina et Cédric ont embarqué pour un week-end de promenade.
L’écluse
d’Empare est très joliment fleurie de lauriers.
Le passage des ponts se fait
sans difficulté. Nous n’avons pas avec nous de gros bateaux qui posent problème
comme à la descente.
Mieux vaut bien tenir les amarres pendant l’éclusage, le
bouillon remue un peu !
Après le canal de la Jonction, nous amarrons
Océan-Manor près de la Porte Minervoise. Pour aller chercher la voiture en
vélo, nous sommes du mauvais côté du canal. Un petit coup d’annexe pour
traverser le tout.
René reprend le chemin retour comme dans les îles, il boude
la godille et préfère la méthode « kanak » avec les claquettes.